Mon neveu m’a envoyé des images sur Colmar au temps jadis. À l’époque la ville et les alentours étaient desservis par des lignes de tramway. Je m’en souviens très bien. À droite du théâtre était une station dite du terminus. Alors que j’étais en classe de troisième je suis tombée à cet endroit. La roue avant de mon vélo s’était prise dans un rail. Il y avait des travaux et la chaussée était couverte de sable fin.

En tombant je me suis ouvert le genou jusqu’à l’os. Sur le coup je n’ai rien senti, ni vu ma blessure. Ma préoccupation première était de voir si ma robe était intacte. De crainte de retomber j’ai continué à pieds. Lorsque je suis arrivée au croisement devant la maison familiale, le policier qui régulait le trafic s’est précipité vers moi. « Marylou mais qu’arrive-t-il ta jambe est rouge de sang ». C’est là que j’ai réalisé que je m’étais blessée. Résultat je me suis retrouvée sur la table d’opération où le Docteur Birkel m’a recousue.

Place du Saumon

Mon neveu m’a envoyé des images sur Colmar au temps jadis. À l’époque la ville et les alentours étaient desservis par des lignes de tramway. Je m’en souviens très bien. Je prenais le tram pour me rendre chez les grands-parents maternels qui vivaient à Wintzenheim. La dernière fois que je suis montée dans un tram à Colmar c’était, entre la gare et la maison, au retour de Strasbourg où j’avais passé le bac. J’ai beaucoup de souvenirs concernant ce moyen de locomotion.

Grêlons dans la Rue des Clefs

En ce qui concerne la Rue des Clés la photo montre que la météo était déjà capricieuse au début du XXème siècle. Ce jour-là grand-père a fait de nombreuses photos. C’était le 23 juin 1932 après un orage. La rue était jonchée de grêlons. Un de mes frères m’a interdit de mettre les photos sur le net et les a prises, aussi ai-je grand plaisir de partager avec vous cette photo trouvée par un de mes neveux.

Mon neveu vient de m’envoyer deux photos anciennes de la rue Stanislas.

Elles ont été prises depuis la maison familiale.

Je joins une photo de cette maison faite en 1913 par mon grand-père Albert Kempf.

Les initiales de grand-mère et mes initiales de jeune fille

Mon neveu a vidé l’armoire dans ma chambre de jeune fille dans la maison familiale.
J’y avais laissé tout le linge de maison hérité de ma grand-mère et brodé par elle.

Détail du contour d'une taie d'oreiller

Elle avait mis ses initiales sur les draps, taies d’oreiller, serviettes de table, nappes etc.
Elle se prénommait Mélanie, son nom de jeune fille commençait par K, son nom d’épouse aussi.

Initiales brodées sur les serviettes de table

On m’a appelée Marylou afin que j’aie les mêmes initiales qu’elle. Bel héritage mais ce linge en lin est dur d’entretien du coup je ne m’en suis jamais servi et grand-maman en grande partie non plus.

Serviette de cuisine brodée avec du fil jaune

Aujourd’hui, j’ai rempli une machine à laver avec 4 taies d’oreiller et douze serviettes de table.
J’ai mis trois bonnes heures pour les repasser tant bien que mal. Tout cela a réveillé mon mal de dos.

Une autre brodée avec du fil bleu

Mais je suis contente, une belle taie brodée habille l’oreiller sur mon lit.

Dans un des albums de grand-père j’ai trouvé ces photos qui datent des années 1926 et 1927.

Sur la même page était collée une photo du Maréchal Foch devant sa voiture.

Grand-père et sa voiture en 1927

Je sais que grand-père aimait les belles voitures mais je ne saurais vous dire de quelle marque elles étaient. Peut-être un ou une visiteuse de mon blog le saura.