• Tara ne pouvant se résigner à perdre Piper décide de retourner sur les lieux de la disparition de la petite femelle. Certes la nuit est tombée et pénétrer dans ces bois est dangereux. Qu’à cela ne tienne mon amie et sa sœur l’accompagnent. Les trois femmes ont des torches, deux chiens, et tout le nécessaire du bon secouriste. Mais la nuit est pesante. Un moment donné le Rothweiller grogne. Les femmes éclairent les alentours avec leurs torches.
    Là tout près, à moins de 20 mètres des yeux verts les observent puis s’éloignent. Un moment de frayeur ! la recherche se poursuit toute la nuit. Piper est introuvable. Le lendemain ce sont 15 personnes qui arpentent la forêt. Mais toujours pas de Pinsher, tant et si bien que le désespoir gagne les chercheurs qui pensent pour la plupart que Piper a servi de repas aux loups, voire à un puma.
    Mais Tara et mon amie sont têtues. Elles n’abandonnent pas. Elles vont continuer jusqu’à épuisement (elles chercheront durant 5 jours et 4 nuits). Elles se séparent cherchant chacune de son côté, s’appelant avec les portables pour se localiser et surtout marquant leur chemin car à 20 m de la route on ne sait plus où on se trouve tant la végétation désoriente par sa densité.

    votre commentaire

  • Dimanche dernier Tara se promène sur le sentier qui mène à S Lake avec ses trois Rothweiller et les deux Pinsher nain.  Au moment de retourner dans la voiture les deux petits chiens manquent à l’appel. Imaginez un lac en forme d’S entouré d’un forêt vierge quasi impénétrable dans laquelle couguars, loups et autres animaux du Canada rodent. Tara appelle, mais rien ne fait, Piper et sa fille Lyric ont disparu. Finalement Tara rentre à Sointula pour chercher de l’aide. Sa sœur et sa voisine se joignent à elle. Munies de torches, de marqueurs fluorescents, de tout ce qu’il faut pour éloigner ours, pumas etc, du nécessaire pour ne pas se perdre dans ces bois sombres battus par le vent et la pluie, les trois femmes s’enfoncent dans la forêt accompagnées d’un Rothweiller et de
    Little Shit le chien de mon amie. Elles entendent les aboiements des chiens mais ne peuvent les localiser, gênées par le vent. Elles font du vacarme dans l’espoir d’éloigner les animaux dangereux. Finalement à la nuit tombée Lyric est retrouvée mais il manque Piper.

    votre commentaire


  • Comme je le disais dans mon article 4 sur Haïti, il existe de très belles maisons de style Gingerbread (pain d’épices) à Port au Prince. En 1974, une artiste américaine qui signait ses oeuvres Anghelen, les a dessinées. Dix années plus tard je me suis intéressée à ces constructions pour les photographier. J’ai parcouru, tant bien que mal, les rues de la ville à la recherche de ces bâtisses plus on moins entretenues. 
    « Le Grand Hôtel Oloffson » 59 Avenue Christophe Port au Prince tel qu’il était en 1984.

     











    En 1974 Anghelen écrivait : 1887 l’architecte français Brunet réalisa pour le compte de M. Demosthese Sam, cette œuvre magistrale qui représente la quintessence de l’architecture «  Gingerbread » haïtienne. En 1936, après avoir servi d’hôpital aux forces d’occupation américaine, on en fit un hôtel. Le grand Hôtel Oloffson, éminent établissement hôtelier, unique en son genre dans les Caraîbes est réputé pour sa cuisine et l’ambiance entretenue par Al et Sue Seitz depuis 1959.





    votre commentaire
  • Voilà comment les Indiens Haïdas qui vivent sur les côtes du Pacifique de l’Alaska du sud-ouest et du Canada, expliquent leur origine.

    Cela se passait il y a très, très longtemps, à l’époque où la terre, “notre mère”, était un véritable paradis. La nature était florissante et les animaux au meilleur de leur forme. Ces derniers s’entendaient à merveille. Jamais il n’y avait de querelle ou de lutte pour survivre. En ce temps là, “notre père”, le grand corbeau revenait d’un long voyage. Il était fatigué et cherchait un endroit pour se reposer. Il planait dans le ciel où miroitaient les étoiles. “Notre sœur”, la lune, éclairait le sable de la plage de sa lueur argentée. Attiré par un reflet brillant, le corbeau se posa sur le rivage à l’endroit même où il avait remarqué le trait de lumière. Il allait s’endormir lorsqu’il sentit bouger sous ses pattes.





    L’oiseau intrigué creusa le sol avec son bec. Il permit ainsi au grand coquillage, sur lequel il était posé, de sortir du sable. Mais son travail ne s’arrêta pas là. En effet, le fruit de mer frémissait et émettait des sons que jamais le corbeau n’avait entendus. Avec son bec, il tenta de séparer les deux valves de la grande coquille. Il réussit finalement à ouvrir le coquillage d’où sortirent les premiers êtres humains, c’est à dire nos ancêtres.

    Légende Haïda (Alaska – Canada)

    Attrape rêves


    votre commentaire
  • Un mois avant le 25 décembre la "folie" des marchés de Noël a commencé. Celui de Colmar s’est ouvert, aujourd’hui, au centre ville, à 14h. Peut-on encore parler de magie alors que la plupart des étalages vendent des articles qui n’ont rien à voir avec cette belle période qu’est l’Avent. Pour ma part Noël évoque des senteurs de pains d’épices, de la neige, comme dans mon enfance, la paix de l’âme…des Christmas Carols pas du Slam…
    Soir de Noël : dessin de Hansi (1946)


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires