Décidément les albums de grand-père renferment de précieuses photographies !

Comme ces fontaines sur la commune d’Ammerschwihr quasiment détruite durant le dernière guerre.

Actuellement les journaux régionaux font de la propagande pour un livre : Les Alsaciens  « Quand l’art du costume exprime l’âme du peuple ». Plus de 200 membres de groupes folkloriques divers ont participé à cet ouvrage en posant dans leur plus beaux atours. Parmi eux Jean-Luc Neth du groupe « d’Kochloeffel de Souffelweyersheim ».

Il pose dans son costume de berger de Hunspach, (début du XXème siècle) réalisé d’après un original qui se trouve au musée alsacien de Strasbourg. Jean-Luc est un passionné des costumes, il en possède plusieurs, il court les brocantes et vides greniers à la recherche de pièces anciennes.
Pour info : parution du livre aux éditions "La Nuée Bleue" - photos F. Zvardon - textes M. Grodwohl

Bravo aux participants du dernier jeu : photo mystère. Il s’agit effectivement d’Auguste Bartholdi qui naquit dans cette demeure en 1834. Située au 30, rue des Marchands l’immeuble fut acquis par les grands-parents de l’artiste à la fin du XVIIIème siècle et resta propriété familiale jusqu’en 1907, année au cours de laquelle il fut légué à la ville de Colmar par la veuve du sculpteur, sous condition qu’il abriterait les œuvres de celui-ci. Ainsi naquit le musée Bartholdi.

  Extrait de mon journal du Jeudi 24 juillet 1980 suite.

17h15 Ensuite je me fais traiter de ça ion gros blanc par les indigènes qui passent sur la plage. J’ai beau savoir que cela veut dire c’est un(e) riche étranger(ère), ça me fait mal car je suis loin d’être une maigrichonne. Tout ce monde qui passe c’est inhabituel et bizarre. On me réclame les lunettes, il ne manquerait plus que je me les fasse voler, moi qui suis myope, et dont le seul réel plaisir en ces lieux est d’admirer le paysage.

17h45 Un grand oiseau noir plane dans le ciel. Je l’avais déjà aperçu hier évoluant au large, mais cette fois il passe juste au-dessus et je peux voir la finesse de ses ailes et la grâce avec laquelle il se laisse porter par le vent qui l’emporte au-delà du morne qui avance dans la mer. Ce bel oiseau, que les indigènes nomment hirondelle, me laisse rêveuse…
18h « Bonsoir madame ! » je sursaute à tel point que la pauvre Elvire est toute remuée. Il est vrai que son salut m’a surprise en pleine pensées. Je ne m’attendais pas à la voir en ces lieux à cette heure. Heureusement que je fume et que j’ai un briquet sinon nous nous passerions de souper, à moins d’avoir recours aux silex voire à la méthode boy scout. Elvire se hasardait sur la plage dans l’espoir d’y trouver du feu.

Comme il a fait très beau, nous sommes monté aux Trois-Epis dans le but de faire une balade en forêt. Mon époux se déplace avec difficulté, mais malgré tout nous avons fait un bout de chemin sur la route qui mène au Galtz avant de nous reposer sur un banc exposé au soleil. Une gentille colmarienne s’y reposait, ayant elle aussi des difficultés pour marcher. Les abords du bancs étaient sans dessus dessous. Il paraît que ce sont les sangliers qui font ceci lors de leur quête de nourriture. Incroyable, alors que les maisons sont proches, juste de l’autre côté du chemin. Je crois que je ne m’aventurerai pas dans le coin de nuit !!! 

Nous somme revenus en ville par la route qui descend sur Niedermorschwihr. Et là, croyez le ou non ! Juste à la sortie du Huhnabuhl, à droite sur la route deux sangliers. Je ne roulais pas vite, je les voyais hésiter. Un regardait de l’autre côté de la route, tandis que l’autre descendait dans le bois. Ils paraissaient bien petits, étaient-ce des jeunes de l’année ou de petites femelles ?

Le sanglier est un mammifère de 80 à 150 kg. Mais il peut aller jusqu'à 300 kg, comme le gros solitaire qui hante la forêt avant Neuf-Brisach. Les sangliers vivent en groupes familiaux et ont une activité plutôt nocturne.
Ils se nourrissent de racines, de tubercules, de vers, de champignons, etc.