Mon époux aimait les belles cartes postales. En mettant de l’ordre dans sa bibliothèque j’ai trouvé plusieurs reproductions de peintures. Celle que je vous montre aujourd’hui est la copie d’une huile sur toile réalisée par Christiane Valentin en 1995 : Cannas

Mon époux et moi avons fait la connaissance de cette artiste grâce à l’association Alsace-États-Unis dont nous faisions partie tous les trois. Elle est devenue avec le temps une amie chère, avec laquelle nous partagions de nombreux voyages en pays anglophones. C'était le bon temps...

J’ai ouvert l’album de famille de belle-maman. Un gros livre aux pages épaisses dont les tranches sont dorées à la feuille, reliée de cuir bordeaux et clos par une serrure. Les portraits y sont nombreux . Belle-maman avait de nombreux frères et sœurs hélas tous disparus à l’époque où je me suis mariée. En conséquence je peux mettre aucun nom sur la plupart des personnages. Les photos datent de la fin XIX^ème et début XX^ème siècles. 

Voici une adorable fillette de la famille de belle-maman.

Mes initiales Photo copyright

Décidément, où je regarde sur le trajet vers le Rhin les champs de maïs sont partout. Je n’avais jamais réalisé, ô combien, cette culture avait envahi la Plaine d’Alsace. À bien observer, finalement ces tiges, tout en hauteur, ont différentes tailles et même différentes teintes.

Certaines sont brûlées par le soleil, d’autres sont de différentes nuances vertes. Des jets d’arrosages fonctionnent à temps pleins. Il me semble que certains épis sont déjà mûrs car j’ai surpris un vol de

corvidés qui s’était abattu dans un champ fauché en bordure d’un champ de maïs. Des oiseaux picoraient dans le champ fauché tandis que d’autres étaient accrochés aux épis du rang de maïs en bordure du champ. Dommage que je n’ai pas pu m’arrêter pour faire une photo.

Je roulais sur une route départementale à l’heure du retour des bureaux. La circulation était intense. Mais ça valait le coup d’œil : un "oiseau noir" par plant sur toute la ligne.

Dimanche dernier, tandis que la canicule sévissait sur la région, j’ai eu le bonheur de me baigner dans un étang propriété d’un couple d’amis. En achetant cette ancienne gravière laissée à l’abandon depuis des années, Charles a réalisé un rêve de jeunesse. Mais que de travail pour sortir ce petit paradis de son environnement de  Belle-au-Bois-Dormant. Des ronces et de nombreuses branches ont été coupées. La clôture arrière qui croulait sous les lianes a été redressée. Le monticule qui bouchait la vue à l’entrée a été nivelé et des arbres fruitiers ont été plantés. On a posé un portail à l’entrée, quelques ruches dans un recoin protégé. Reste les grands saules dont le pollen flotte à la surface de l’eau. Faut-il les tailler ou les laisser, quitte à voir l’eau limpide se couvrir d’une fine pellicule grise après la floraison ? Pour ma part je pense que ce serait dommage de les couper.  Les vieilles carpes qui vivaient là depuis très longtemps ont eu de la compagnie. Charles et Christine ont mis des truites dans l’étang. Quel bonheur de les voir venir tout près au moment du nourrissage. La baignade dans l'eau fraîche ma fait grand bien. Je n’ai absolument pas souffert de la chaleur ce jour là.  Lorsque le pont vers la petite île sera construit l’endroit sera paradisiaque. Les grenouilles et les crapauds le savent déjà …

Mon cactus fleurit pour la seconde fois cet été. Début juillet des fleurs sont apparues au sommet de la tour moyenne. Depuis quelques jours cinq fleurs garnissent la plus haute tour. Avec les grosses chaleurs de  ces derniers jours j’ai oublié de prendre des photos.Aujourd’hui deux fleurs sont fanées mais mon cactus est splendide. Il a d’ailleurs beaucoup grandi depuis que mon époux me l’a offert. Au départ il avait juste trois tours bien serrées les unes contre les autres et une toute petite bosse à leurs pieds.  Aujourd’hui les tours ont pris de la hauteur, et deux "bras", qui grandissent, ont poussé sur la plus haute tour.