Un ami m’a envoyé deux images que je partage avec vous. L’une représente un coin de mon Alsace au temps jadis. L’autre est un mot du Père Lacordaire. Ce moine qui "hantait" les couloirs de l’Abbaye de Sorèze transformée en pensionnat pour les garçons. Mon époux y était pensionnaire durant quelques années. Tous les élèves connaissaient l’histoire du Père Henri-Dominique Lacordaire né le 12 mai 1802 et mort le 21 novembre 1861 à Sorèze.

Mardi j’ai, comme d’habitude, rendu visite à ma marraine qui est dans une maison pour personnes âgées. Dans la chambre voisine de la sienne réside un nouvel arrivant. Je l’ai trouvé par deux fois dans le couloir sans ses vêtements. Au final les aides-soignants l’on habillé à sept reprises. Lorsque j’ai quitté l’établissement il était de nouveau dans le couloir vêtu uniquement d’un lange et d’un maillot de corps.

J’ai signalé son attitude à l’accueil craignant qu’il prenne froid :

-         « Le voisin de ma marraine se balade presque nu dans le couloir. Je pense qu’il a perdu la tête. »

-         « Mais madame c’est un homme qui aime être bien vêtu et il a toute sa tête. »

-         « Aujourd’hui croyez-moi il ne l’a pas. »

-         « C’est qu’il va neiger. »

Conclusion j’ai découvert une nouvelle borne météo : s’il est à poil, il va neiger.

La journée avait pourtant bien commencé. Il faisait soleil et tout à coup ce fut l’horreur.

Les mots manquent pour dire ce qui s’est passé dans cet espace dédié à la libre parole.

Mais qu’ont donc les hommes dans la tête pour mêler Dieu à leurs méfaits, le prendre comme prétexte. Dieu, et quel que soit le nom (Dieu, Seigneur, Yahvé, Jéhovah, Allah etc…) qu’on lui donne, ne cautionne pas le meurtre. "Tu ne tueras point" se retrouve dans tous les cultes.

Je suis révoltée. Je suis de tout cœur avec les familles des disparus et des blessés.