Mes amis quelle journée…Les plombiers ont envahi la maison ! Ils ont réparés les tuyaux bouchés par le temps et le calcaire. Mais les carreaux de la salle de bain ont volé en éclats. La baignoire est dans le couloir. A cette heure la châsse d’eau n’est pas encore fonctionnelle. Y a pas à dire voici revenu le temps des réserves d’eau… Pourvu qu’ils puissent finir demain.

Comme il a fait très beau, nous sommes monté aux Trois-Epis dans le but de faire une balade en forêt. Mon époux se déplace avec difficulté, mais malgré tout nous avons fait un bout de chemin sur la route qui mène au Galtz avant de nous reposer sur un banc exposé au soleil. Une gentille colmarienne s’y reposait, ayant elle aussi des difficultés pour marcher. Les abords du bancs étaient sans dessus dessous. Il paraît que ce sont les sangliers qui font ceci lors de leur quête de nourriture. Incroyable, alors que les maisons sont proches, juste de l’autre côté du chemin. Je crois que je ne m’aventurerai pas dans le coin de nuit !!! 

Nous somme revenus en ville par la route qui descend sur Niedermorschwihr. Et là, croyez le ou non ! Juste à la sortie du Huhnabuhl, à droite sur la route deux sangliers. Je ne roulais pas vite, je les voyais hésiter. Un regardait de l’autre côté de la route, tandis que l’autre descendait dans le bois. Ils paraissaient bien petits, étaient-ce des jeunes de l’année ou de petites femelles ?

Le sanglier est un mammifère de 80 à 150 kg. Mais il peut aller jusqu'à 300 kg, comme le gros solitaire qui hante la forêt avant Neuf-Brisach. Les sangliers vivent en groupes familiaux et ont une activité plutôt nocturne.
Ils se nourrissent de racines, de tubercules, de vers, de champignons, etc.

Halloween pointe le bout de son nez. Dans pas si longtemps les enfants et les grands vont sonner à votre porte pour quémander bonbons et sucreries en échange de la protection contre les sortilèges. «Des bonbons ou des sortilèges !»  "treats or tricks  ! " En attendant bonne soirée et à demain.

Ce matin je me suis rendue à la Place de la Cathédrale à vélo. Je savais que la ville était fermée à la circulation. En effet sur le trajet j’ai passé plusieurs barrages tenus par des policiers et des gendarmes. Vraiment très aimables, ils m’ont permis de passer avec mon vélo, de voir par moi même si plus loin je pourrais franchir les barrières. Je suis arrivées sans peine au kiosque à journaux. Le retour était tout aussi facile. Ils m’ont laissée passer alors qu’ils retenaient un groupe de jeunes gens qui ne comprenaient pas pourquoi moi et pas eux. J’ai même papoté avec ces messieurs à la hauteur de la poste. Il était midi passé et certains montaient dans les véhicules pour se reposer un peu. La position debout durant des heures ce n’est pas évident. Je n’ai aperçu aucun manifestants. Ils étaient toujours à la hauteur de la gare. Pour l’heure les hélicoptères sillonnent le ciel puis restent quasiment à l’arrêt au-dessus du gros de la manifestation. De ma fenêtre je les prends en photos. Au loin j’entends les cris des antinucléaires qui remontent l’avenue. Mon neveu, jeune recrue, est en faction à la hauteur du Conseil Général. Pourvu que tout se passe bien !!!! 

Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent,

Colchiques dans les prés c'est la fin de l'été.

La feuille d'automne, emportée par le vent,

En rondes monotones, tombe en tourbillonnant.

Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent,

Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.

 

Châtaignes dans les bois se fendent, se fendent,

Châtaignes dans les bois se fendent sous nos pas.