La célébration de fête chrétienne de la Toussaint au 1er novembre est une spécificité catholique apparue en Occident au VIII^ème siècle. C’est peut-être à partir du VIII^ème siècle siècle qu’elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Vers 837, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans le monde entier. Pour certains, c’est à l’occasion de cette décision, prise en 835, que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre.

Sur le conseil de Grégoire IV, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’empire carolingien.

La célébration de la Toussaint fut suivie localement d'un office des morts dès le IX^ème siècle. En 998, les moines de Cluny instituèrent une fête des trépassés le 2 novembre, qui entra comme dans la liturgie romaine comme commémoration des fidèles défunts au XIII^ème siècle.

Le culte des morts resta cependant massivement célébré au 1er novembre. Source Wikipédia

En 1991, j’encadrais un groupe de séniors américains. Le soir du 30 octobre, une des aînées m'a dit : « demain c'est Halloween, j'ai apporté un costume de citrouille et j'ai l'intention de m'amuser afin de conter à mes petits enfants : mon Halloween en France. » Quelle ne fut pas sa déception lorsque je lui ai répondu : « On ne connaît pas Halloween par ici, hormis certains initiés, qui savent, que les origines de cette fête remontent en Europe à un culte païen du nouvel an celte, qui a lieu autour du premier novembre en Irlande et Grande-Bretagne. »

Cinq à six années plus tard, aux alentours de 1996-97, une vague qui emportait tout sur son passage en plein mois d'octobre : Halloween déferlait sur le France. Mais aujourd’hui ça s’est calmé.  L'an dernier je n'ai eu aucune demande de bonbon : " Treats or tricks"

Dans l’église la fanfare du groupe folklorique de Hirsingue a participé au culte en jouant des airs de circonstance. À la sortie de la messe, les musiciens et les danseurs ont mis de l’ambiance sur le parvis.

J’ai remarqué que toutes les femmes portaient une jupe rouge bordée d’un liseré noir signe distinctif de la confession catholique.

Finalement, mes amis et moi-même avons rejoint la salle des fêtes pour déjeuner d’une copieuse choucroute. Wouah que c’était bon ! Sacrée ambiance en ce lieu, un peu bruyant certes, mais que c’était bon de se retrouver entre amis…

Une belle rose du jardin pour toutes les mamans

Une journée plutôt triste pour moi, pour la simple raison que je n’ai plus de maman. D’autre part je n’ai pas eu d’enfant donc pas de fête pour moi non plus. Qu’à cela ne tienne je me souviens de ma douce maman qui m’aimait tant et que je n’ai pas pu chérir comme elle le méritait.

Un jour alors que j’étais malade. Maman était assise au pied de mon lit et priait Dieu.

Mes parents et moi durant la guerre dans la salle du restaurant familial

Elle disait : « Seigneur ne me la prenez pas ». Je voulais rassurer maman, lui dire que je n’étais pas morte mais rien ne sortait de ma bouche.

Encore une fête religieuse que tous les adeptes de la laïcité acceptent dans leur giron. Que voulez-vous cela engendre un jour férié. Mais ce comportement me révolte. La France fut, à une époque, la fille aînée de L’Église. Aujourd’hui elle se comporte d’une manière hypocrite et ça me fait mal. Notre voisin l’Allemagne est un pays protestant ouvert sur le monde et pourtant lorsque je mets la radio le dimanche matin ou un jour comme aujourd’hui un service religieux à lieu. Perdre la religion au profit de la laïcité ça finit  toujours mal. Je pense qu’il faut respecter les croyances des uns et des autres.