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Par colmar-city le 26 Août 2015 à 12:00
La légende rapporte que Sainte Odile vint au monde aveugle et que son père, le duc Aldaric qui s'attendait à la naissance d'un fils en fut tellement irrité qu'il voulut la faire périr. À la demande de sa mère Bereswinde, la nourrice cacha la jeune enfant au monastère de Palme en Bourgogne (aujourd'hui Baume-les-Dames).Elle recouvra la vue, au moment même où elle fut baptisée.
Mais ce miracle n'eut aucune influence sur les sentiments peu paternels d'Etichon. Il maltraita même tellement le comte Hugo, frère de Sainte Odile, qui n'avait d'autre tort que d'avoir voulu ramener sa sœur à Hohenbourg, que le malheureux jeune homme en mourut. Etichon, pris de remords finit toutefois par se laisser désarmer par la douceur d'Odile et la reçut dans son palais d'Oberehnheim (Obernai). Etichon veut la marier de force, mais elle refuse et va se réfugier outre-Rhin.
Mosaïques dans la Chapelle des Larmes
Il l'a poursuit par monts et vaux afin de la forcer à céder à sa volonté. Elle est sur le point d'être atteinte, lorsque le rocher sur lequel elle priait s'ouvre et se dérobe miraculeusement aux mains du duc. Voyant la volonté de Dieu se manifester aussi ouvertement, le duc consent à ne plus la contrarier et lui donne le château de Hohenbourg qu'elle transforme en asile pour jeunes filles pieuses
de la noblesse austrasienne et bourguignonne. Après la mort d'Etichon en 700 et de sa femme Bereswinde, Sainte Odile fonda un nouveau monastère au bas de la montagne et lui donna le nom de Niedermunster. D'après la tradition, la mort de Sainte Odile remonte au 13 décembre 720.
Dans la forêt le Monastère de Niedermunster
Source Wikipédia
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Par colmar-city le 25 Août 2015 à 12:00
Mardi 11 août, lors du retour vers Colmar il faisait toujours soleil. Au loin la silhouette de l'Abbaye de Hohenbourg se dessinait au sommet du Mont Sainte Odile. Nous décidâmes d’y aller.
Les armes de l'Abbaye de Hohenbourg flottent au vent
Cela faisait bien longtemps que j’y avais amené mon époux et Françoise n’y avait plus été depuis son enfance. Je ne me souvenais plus que la route fût si étroite.
Le cloître du couvent
Elle serpentait dans la forêt. Il faisait moins chaud et cela faisait du bien dans cette chaude journée.
Un peu d’histoire : L'Abbaye de Hohenbourg fut fondée en 680 par Sainte Odile.
Le couvent de Hohenbourg connut un essor exceptionnel au cours de la moitié du XIIème siècle avec l'arrivée en 1150 de l'abbesse Relinde († 1176).
Vue sur la plaine en direction de Strasbourg
C'est elle qui introduit dans la communauté la règle de Saint Augustin. Source Wikipédia
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Par colmar-city le 23 Août 2015 à 12:00
La construction de cette maison, en face de la Cathédrale Notre-Dame, dont les colombages comptent parmi les plus richement décorés de la ville, remonte à l'année 1427. Cependant, l'édifice ne prendra son aspect définitif qu'en 1589. Construite par le célèbre négociant de fromages Martin Braun, dans ce style Renaissance très particulier, le rez-de-chaussée est en pierre et les étages supérieurs en bois sculptés avec des fenêtres en cul-de-bouteille. Les sculptures des poutres représentent des scènes sacrées et profanes, les cinq sens, les quatre âges de la vie, la foi, l’espérance et la charité et enfin, les signes du zodiaque. Sur la façade, plusieurs personnages importants de l'histoire apparaissent : César, Charlemagne, Hector et Godefroid de Bouillon. Sur le pignon, on voit encore la poulie qui servait à faire monter les réserves au grenier.
Après de nombreux propriétaires, l'édifice est acquis par la Communauté urbaine de Strasbourg, via son organe la fondation de l'Œuvre Notre-Dame. Elle fait partie, comme le centre historique de Strasbourg, du patrimoine mondial de l'humanité.
C'est aujourd'hui et depuis le dix-neuvième siècle un restaurant, ce qui en fait, avec la cathédrale, le plus vieil édifice encore exploité de Strasbourg. Source Wikipédia
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Par colmar-city le 22 Août 2015 à 12:00
Après avoir franchi la foule qui revenait de la Place nous sommes enfin parvenues sur le parvis de Notre-Dame. Il faisait beau, les visiteurs étaient si nombreux qu’un sens des visites avait été instauré.
C’était la première fois que je me déplaçais de cette manière dans la cathédrale. J’ai montré le petit chien du prédicateur qui somnolait au pied de la chaire sculptée. La légende veut que celui qui le caresse revienne.
Je lui ai aussi montré le petit homme qui scrute le pilier des anges avec l’espoir qu’il s’écroule. C’est du moins ce qu’il avait proféré de son vivant.
Après le baptistère le calvaire et le vitrail du cœur on s’est évidemment arrêtées devant la fameuse horloge astronomique. Merci Françoise pour tes photos qui s'ajoutent aux miennes.
Un peu d’histoire : La cathédrale construite à partir de 1176 en grès rose des Vosges ne sera achevée qu'en 1439. Sa construction débute par le chœur et le transept nord, dans le style roman mais une équipe venant de Chartres en 1225 révolutionne la construction par l'apport du style gothique.
Retable de Saint Maurice
Si les 2 volets étaient fermés, ce qui est très rarement le cas, on pourrait admirer les peintures de Saint Étienne et de Saint Antoine l'Ermite. Lorsqu'il est ouvert, on peut admirer un groupe sculpté, avec Saint Matthias à gauche, Saint Roch, Saint Maurice et Saint Nicolas au centre et à droite, Saint Florian.
"Prodige du gigantesque et du délicat" selon le mot de Victor Hugo, sa façade est d'une richesse ornementale fantastique.
Sa flèche culmine à 142m et ne sera dépassée que par la cathédrale de Rouen au XIXème siècle. Source http://www.strasbourg.eu/
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Par colmar-city le 21 Août 2015 à 12:00
Le second arrêt a eu lieu le long des quais face au Palais des Rohan.
On a vraiment eu de la chance de pouvoir garer la voiture aussi près de la
Place de la Cathédrale. Françoise, bonne marcheuse, était très patiente
avec moi. On a rejoint la Place des Cochons de Lait et sommes remontées
Une winstub renommée
vers la cathédrale par la rue du Maroquin. De très nombreuses constructions
Au Tire Bouchon
dans cette rue datent du Moyen-âge ou de la Renaissance.
Le tout forme un ensemble très pittoresque.
La maison au N° 11 de la rue a un superbe oriel
"Le Gruber" situé au N°11 fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1929.
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