Jésus est ressuscité c’est la joie dans les cœurs. Merci à toi Seigneur pour ta bonté.

Cette fête religieuse est certes précédée, entourée par une série de coutumes païennes.

Fête du renouveau printemps et Pâques à l’unisson.

Les maisons de retraite ne dérogent pas à la coutume.
Jeannot lapin est présent partout ainsi que les fleurs printanières.

Mercredi 1^er avril j’étais à Beblenheim. On fêtait Pâques à la maison de retraite « Petit Château ». Le chef Sylvain est ses seconds avaient préparé un succulent repas.

Verrine au saumon et sa mousse d’asperges

---

Grenadin de filet de veau, sauce suprême

Fagots d’asperges vertes

Mille-feuille de pommes de terre aux morilles

---

Petit château aux couleurs de Pâques.

Le dessert : un petit château en biscuit. Rien ne manque même pas l'eau ni le pont levis

 Les aides-soignantes, les animatrices etc. avaient décoré la salle aux couleurs du Printemps : le vert et le jaune étaient à l’honneur.

Rien ne manquait, ni les poulettes, ni Jeannot lapin.  Une des petites poules hollandaises a même pondu un œuf.

Ses caquètements s’étaient mêlés aux chants des intervenants. Ce fut une belle fête.

Alors que mon amie prenait des photos de la nouvelle mangeoire, elle s’est sentie observée. En effet Longtooth, une des biches à queue noire qui vient brouter l’herbe du bord du chemin était là et regardait dans sa direction.

Dans des articles précédents j’ai parlé de Longtooth et de Sweathart.  Clic pour voir.  

  Les prunus de la rue Saint-Joseph sont en fleurs. C’est un spectacle magnifique, hélas éphémère. Depuis quelques jours le vent souffle en rafales. Les arbres sont secoués plus que de coutume.

Des pétales roses jonchent le sol. Le magnolia de la voisine a ouvert toutes ses fleurs.

Elles aussi perdent leurs pétales. Seul résiste le cognassier du Japon.

Un ami m’a envoyé deux images que je partage avec vous. L’une représente un coin de mon Alsace au temps jadis. L’autre est un mot du Père Lacordaire. Ce moine qui "hantait" les couloirs de l’Abbaye de Sorèze transformée en pensionnat pour les garçons. Mon époux y était pensionnaire durant quelques années. Tous les élèves connaissaient l’histoire du Père Henri-Dominique Lacordaire né le 12 mai 1802 et mort le 21 novembre 1861 à Sorèze.