•   Aventure en Alaska : rencontre avec les loups 10/10

     

    Honey pet m'observe, elle reste près de moi durant mon escapade vers les toilettes et retour. Le lendemain, j'en parle à mes compagnons... Tous de conclure que l'animal, que j'ai nourri durant plusieurs jours, est allé chercher le reste de la meute. Les jours suivants nous faisons la popote pour les loups afin qu'ils reprennent des forces. La louve est très maigre, il y a des chances que ses congénères le soient aussi. Honey pet n'est pas loin durant le jour. Elle somnole soit dans un buisson ou dans un autre.




    La nuit elle monte la garde sous ma fenêtre.


     

    Le temps passe. Un matin, une louve plus petite l'accompagne, certainement une jeune de l'année précédente. Lentement mais sûrement, toutes deux sont présentes durant les journées. Il arrive que Honey pet s'approche vraiment très près. Un jour, alors que j'étais assise  sur le sol devant la cuisine, j'ai senti son souffle sur mes doigts. Malgré cette relation bien spéciale, jamais plus je suis sortie de nuit. Normal car, bien que discrets, les autres membres de la meute ne sont pas loin.
    La preuve, tous les matins la grosse marmite, remplie la veille de nourriture, est vide.


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  • Lentement mais sûrement je dompte ce blog, façon de dire hi hi… Aujourd’hui j’ai trouvé comment mettre des images dans mes favoris. Cela m’a pris du temps je suis donc bien tard. Aussi vous dis-je :  



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  • L'émotion est vive dans la cuisine, mais on finit tous par rejoindre la cabane dortoir. Je suis de celles qui ont besoin de faire un tour aux toilettes durant la nuit. Il fait très sombre lorsque j'en éprouve le besoin. Sortir pour rejoindre la cabane réservée à cet usage me paraît téméraire. Je jette un coup d'oeil par la fenêtre grillagée de ma chambre. Je distingue la forme sombre de la poubelle, le lac qui miroite sous le clair de lune. J'entends un léger froissement de feuillage, à peine audible mais tout proche. Honey pet est couchée sous ma fenêtre. Elle a entendu ma respiration. Elle se dresse et hurle dans la nuit. Je vois plusieurs formes qui s'enfuient, dont une qui me semble énorme comparée aux autres. Un grand loup noir renverse la poubelle dans sa fuite. Tous se dirigent  vers l'arrière du campement. Je me hasarde sur le pas de la porte.  

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  • Grâce à Daniel, que je remercie, je peux vous faire entendre tout le poème écrit par Bernard Guntz. Cliquez sur l'image et laissez-vous aller...Qui sait ! les paroles, les images et la musique vous transporteront peut-être avec nostalgie !
     

    Je suis de l'Alsace

    Je suis de l'Alsace....
    Je suis de l'Alsace, de cette terre féconde
    Où l'on ne parle pas français comme tout l'monde.
    Je suis de l'Alsace, mon accent me trahit,
    Dis-moi, pourquoi est-il objet de moqueries ?
    Je suis de l'Alsace, où tout vous émerveille,
    Où depuis sa montagne, Sainte-Odile veille.
    Je suis de l'Alsace, très heureux de mon sort,
    Y penser seulement et mon cœur bat plus fort.
    Connais-tu cette Alsace qui s'étire le long du Rhin ?
    Où jadis un roi s'exclamait : « Quel beau jardin ! ».

    Ses maisons coquettes, ses colombages fleuris,
    Ses coteaux de vignes où le raisin mûrit,
    Et tous ses châteaux qui se dressent hauts et fiers,
    Surplombant partout des forêts de sapins verts.
    Ses rivières, ses lacs, ses champs de blés garnis !
    Témoignent à tout passant : il fait bon vivr'ici !
    Je suis de l'Alsace, écoute-moi bien l'ami,
    Qui a connu dans le passé les pires ennuis,
    Mon grand-père, tiens, tu peux le répéter,
    A changé quatre fois de nationalité !


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  • La fierté de Paris, connue dans le monde entier, aurait-elle vue le jour sous le nom de tour Bonickhausen ? C’est en 1878 que Gustave Bonickhausen écrit au ministre de la justice. La lettre est une demande de changement de nom.  Ce nom à consonance prussienne était le nom de la famille Eiffel avant qu’elle demande à en changer.

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