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Samedi je me suis promenée sur les rives du Giessen rivière qui traverse Kunheim. J’étais à la recherche des cygnes. Mais à part une poule d’eau et deux canes blanches je n’ai pas vu de cygnes. Qui sait, la fête qui battait son
plein sur l’autre rive les avait éloignés. L’herbe avait poussé depuis ma dernière balade. Elle était envahie par les liserons et partait à l’assaut du banc sur lequel il faisait bon prendre quelque repos.
À la place des pissenlits, des coquelicots avaient pris racine. Ils se balançaient dans le vent, au bord de la rivière dans laquelle le ciel se
reflétait. Un peu plus loin dans un espace aménagé par un riverain un autre banc fait de planches et de briques.
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Pour la communauté "Un petit coin de ciel" de Mary Ker avec l’espoir que mes ciels seront appréciés par elle et tous les visiteurs de mon blog.
Le ciel aujourd’hui offre tous les aspects possibles : nuageux, éclaircie, averse torrentielle, etc. Ce matin il était bien sombre, puis vers 11h il avait l’air de laisser la place au soleil. Que nenni à 12h il a plu des cordes "dogs and cats" comme disent les anglais. Pour l’instant il semble laisser la place au soleil. Malgré tout il fait bon. Je préfère cela à la grosse chaleur.
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On est en juin. Les prés abandonnés aux herbes folles sont couverts de marguerites
Marguerites au pré
et autres fleurs. Araignées et insectes pullulent. L’envie de faire un bouquet se dissipe vite. Chaque fleur héberge un insecte souvent à peine visible.
Il se dissimule au cœur de la fleur, voire sur sa tige. Dans les prés bien entretenus pas de fleurs mais des herbes hautes qui demandent à être coupées.
Marguerites au jardin
Le temps des fenaisons n’est pas loin.
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Trois cigogneaux voraces
Comme promis précédemment je vous montre cette fois les cigogneaux nés un mois avant ma visite. Ces derniers venaient de recevoir leur nourriture. Malgré leur petite taille ils engloutissaient des morceaux de viandes.
Ils ont bien grandi
Je suis retournée plusieurs fois ainsi j’ai pu prendre les jeunes cigognes à différents stades de leur jeunesse. Les jeunes oiseaux ont le bec noir et les pattes oranges. Ce n’est qu’à l’âge adulte que le bec devient rouge.
Ils s'entraînent au vol
Avec le temps et les oiseaux grandissant le nid devient un endroit bien petit pour leur taille. C’est assez amusant de les voir s’exercer au vol ne décollant que de quelques centimètres au-dessus du nid.
Le bec de la cigogne adulte est rouge
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Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.
Cérémonie dans la chapelle de Versailles
Gravure de Sébastien Leclerc (1639 – 1714) d’après Antoine Pezey
Cette gravure exécutée d’après le tableau d’Antoine Pezey, conservé au Musée de Versailles, représente une des grandes cérémonies qui se déroulèrent dans les chapelles de Versailles. Les soldats, carabine sur l’épaule, contiennent la foule des courtisans qui regardent le marquis de Dangeau, Grand Maître des Ordres réunis de N.-D. du Mont Carmel et de Saint-Lazare, prêter serment entre les mains du Roi.
Cette chapelle qui a précédé celle qui existe actuellement avait été élevée en 1682. Détruite à la fin du règne, lors de la construction de la chapelle définitive, elle était située à l’emplacement du salon d’Hercule.
C’est dans cette chapelle que Bossuet et Bourdaloue prononcèrent leurs sermons. Ici furent célébrés les mariages du Duc de Bourgogne avec la Princesse de Savoie, du Duc de Chartres avec Mademoiselle de Blois et les cérémonies de l’Ordre du Saint-Esprit.
Cette vaste chapelle rectangulaire est dallée de marbre noir et blanc et ouvre sur les jardins par deux arcades. Elle est surmontée d’un attique à trois fenêtres séparées par des figures d’anges en forme d’atlantes. On y pénétrait au rez-de-chaussée par une grande grille ouvrant sur le passage entre les cours et les jardins, tandis que la tribune royale, à l’étage, communiquait directement avec les appartements du Roi. Deux oratoires en forme de logettes garnies de cristal enchâssé dans des baguettes de bronze étaient réservées aux dévotions du Roi et des Princes ( la Reine étant morte en 1683).
Le grand maître-autel avec ses colonnes corinthiennes supportant un fronton et encadré de deux grandes figures d’anges debout a été conservé. Il orne maintenant l’église de Marly.
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