Après le succès remporté par les cigognes, le propriétaire du parc s’est aussi tourné vers les loutres. Malgré quelques échecs le centre a fini par avoir des naissances de loutrons. Fier de cette réussite et après de nombreuses palabres il a été décidé de la réintroduiredans la région. Plusieurs couples ont été lâchés dans des lieux tenus secrets de crainte que les réfractaires au projet ne les tuent. Eh oui ! la loutre était une habituées des cours d’eaux alsaciens. L’est-elle redevenue ? Discrète elle ne se laisse pas voir facilement. En ce qui me concerne je n’en ai jamais vue, alors que les ragondins pullulent.

Les loutres sont des  mammifères carnivores appartenant toutes à la sous-famille des Lutrinae. Il existe plusieurs espèces de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus et palmés et une longue queue. La loutre ne dispose pas d'une épaisse couche de graisse sous la peau. C'est son pelage, composé de poils courts et longs qui s'emboîtent, qui l'isole du froid. La loutre est un animal souvent solitaire. Les petits loutrons restent avec leur mère jusqu'à l'âge de six mois.  ^{Source Wikipédia}

Paysan de Geispolsheim dans son costume de fête

Ancien costume qui hormis le pantalon en velours de couleur sombre (vert, brun ou noir) se fermant aux genoux par des boutons, ressemble à celui qui est encore porté de nos jours aux environs de Wissembourg. Les bas étaient en coton blanc ou bleu, les souliers à boucles. Dans certaines communes les hommes portaient des culottes de cuir fauve et souple.

L’étang du parc des cigognes est un plan d’eau sur lequel plusieurs oiseaux d’eau sont représentés. Alors qu’il venait de pleuvoir et que le soleil était bas sur l’horizon j’y ai fait un tour. Par endroits les reflets de l’eau se teignaient en bleu, un peu plus loin les saules

pleureurs se miraient dans l’eau. Un cygne noir passait avec dans son bec une plume. Je suppose qu’il venait de faire sa toilette. Un caneton, essayait de rejoindre la rive d’où 

sa mère l’appelait. Une tardone casarca se reposait perchée sur une patte tandis qu’une tardone filait vers le large. Un bon et beau moment de l'automne 1993.

C’était au temps du bonheur : mes parents et mon époux vivaient encore.

La route entre Widensolen et Biesheim est bordée de cerisiers. Au fur et à mesure que les jours ont passé je les ai vu en fleurs et maintenant en fruits. Ceux-ci ont pris de belles couleurs et malgré la vitesse on les distingue. Ils sont murs et près à être cueillis. D’ailleurs, lors de ma balade aux bords du Giessen à Kunheim j’ai pris quelques photos de cerisiers qui croulaient sous les fruits dont certains pourrissaient déjà.

Ce qui me révolte, malgré la profusion de fruits ces derniers restent très chers à la vente.  Certes ils ont passé de 9,90 € le kg à 6,90 €, mais pour un fruit de saison et de plus est de la région c’est révoltant.

Samedi c’était la fête des marins d’eau douce à Kunheim. Pas moins de treize bateaux étaient ancrés au port de plaisance de la commune. La plupart des navigations venaient d’Allemagne, pays proche. Les plaisanciers  pique-niquaient, certains sous la tente blanche mise à disposition, d’autres sur le pont supérieur de leur navire. L’ambiance était festive et conviviale.