L’étang du parc des cigognes est un plan d’eau sur lequel plusieurs oiseaux d’eau sont représentés. Alors qu’il venait de pleuvoir et que le soleil était bas sur l’horizon j’y ai fait un tour. Par endroits les reflets de l’eau se teignaient en bleu, un peu plus loin les saules

pleureurs se miraient dans l’eau. Un cygne noir passait avec dans son bec une plume. Je suppose qu’il venait de faire sa toilette. Un caneton, essayait de rejoindre la rive d’où 

sa mère l’appelait. Une tardone casarca se reposait perchée sur une patte tandis qu’une tardone filait vers le large. Un bon et beau moment de l'automne 1993.

C’était au temps du bonheur : mes parents et mon époux vivaient encore.

Trois cigogneaux voraces

Comme promis précédemment je vous montre cette fois les cigogneaux nés un mois avant ma visite. Ces derniers venaient de recevoir leur nourriture. Malgré leur petite taille ils engloutissaient des morceaux de viandes.

Ils ont bien grandi

Je suis retournée plusieurs fois ainsi j’ai pu prendre les jeunes cigognes à différents stades de leur jeunesse. Les jeunes oiseaux ont le bec noir et les pattes oranges. Ce n’est qu’à l’âge adulte que le bec devient rouge.

Ils s'entraînent au vol

Avec le temps et les oiseaux grandissant le nid devient un endroit bien petit pour leur taille. C’est assez amusant de les voir s’exercer au vol ne décollant que de quelques centimètres au-dessus du nid.

Le bec de la cigogne adulte est rouge

La dernière fois que j’ai fait un tour dans le parc de Hunawihr, centre de réintroduction des cigognes et des loutres, c’était en juin 1992. Le parc  existe toujours

  et les visiteurs y sont nombreux. À l’époque l’entrée était gratuite pour les habitants du village, j’y allais souvent.

Je suppose que c’est toujours le cas. Toujours est-il que je tiens à vous faire profiter de ces moments privilégiés. Dans les prés les oiseaux étaient nombreux et divers : cigognes, pique-bœufs etc. Le cygne d’Islande avait perdu sa compagne et me courtisait, il me suivait se dandinant sur ses courtes 

Le regard menaçant, le jars m'observait

pattes. Des oies avaient des petits, ils avançaient devant leur mère tandis que le jars m’observait. Une oie du Canada pinça mon orteil alors que j’essayais de mettre les bernaches

sur la pellicule. Je ne l’avais pas remarquée, mais croyez moi j’ai senti sa morsure. Dans les hautes herbes parsemées de

marguerites, j’ai surpris un cygne noir. Les jeunes cigogneaux nés un mois auparavant étaient dans des nids à hauteur 

d’homme. Les photographier était facile. Je vous les montrerai prochainement.

Mardi dernier, au cours de ma balade au bord de la Lauch, j’ai été attirée par les cris ininterrompus d’une poule d’eau. Comme auparavant j’avais découvert l’îlot sur lequel une d’elles avait fait son nid, je me suis dirigée vers cet endroit. Les cris se faisaient de plus en plus perçants. Ma présence affolerait-elle l’oiseau ? Toujours est-il que je l’ai aperçu dans les hautes herbes qui poussent sur l’autre rive. Elle n’était pas seule, deux petites boules noires se 

Jeudi, j’ai eu le bonheur de trouver la famille cygne. Papa, maman et les six petits étaient tout près de la rive de la Lauch. Un jeune garçon, croyant bien faire, leur jetait des restes de pain dur. Mais les parents cygnes dédaignaient cette nourriture trop grosse et trop dure pour les petits à peine âgés de quelques jours. Je pense qu’ils sont nés entre vendredi et samedi dernier. En effet samedi la femelle était encore au nid et le mâle près d’elle. Je sais de source sure qu’un petit a été aperçu la veille alors que sa mère s’était levée. Adorable la vision de ces poussins qui plongeaient et nageaient tout en restant près de leurs parents.