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Par colmar-city le 17 Mai 2012 à 16:00
Au cours de ma promenade de mardi au bord de la Lauch je n’ai pas vu les cygnes. Le nid était vide. Malgré mes recherches le long de la rivière je ne les ai pas trouvés. De toute manière la tempête s’était levée et j’ai dû quitter les lieux. Toutefois j’ai eu le bonheur de voir plusieurs couples poules d’eau qui s’affairaient soit à se faire la cour, soit à construire leur nid. Jamais je n’en ai vu autant. Un couple environ tous les 50m. Dont un mâle qui traversait le cours d’eau pour couper des herbes sur l’autre rive. Incroyable
la taille de la brindille tirée vers l’îlot sur lequel était le nid. Très bien caché d’ailleurs, impossible de le voir, juste de supposer sa présence vu les
allers et venus de l’oiseau. Promenade pleine de surprises, j’ai perdu la clé de ma voiture. J’ai refait mon parcours plusieurs fois. Alors que je perdais
espoir, j’ai fini par apercevoir une tache noire dans la verdure. C’était la clé, qui, sans doute, était tombée du sac alors que j’en sortais mon APN.
Avait-elle été entraînée par la lanière de l’appareil ! je ne sais. Je suis arrivée à la voiture juste à temps avant qu’il ne pleuve.
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Par colmar-city le 13 Mai 2012 à 16:39
Hier je me suis promenée au bord de la Lauch dans le domaine des cygnes avec l’espoir de voir les nouveaux nés. D’après mes calculs l’éclosion des huit œufs était éminente voire déjà faite. Aux abords du nid j’ai fait la connaissance d’une
dame qui, la veille, avait vu la femelle debout sur le nid rempli de duvet gris ainsi qu’un petit qui en a fait le tour avant que sa mère se remette dessus. Je n’ai pas eu le bonheur de voir les petits. La femelle était couchée sur le nid et le mâle aux
aguets près d’elle. J’ai donc poursuivi ma balade le long du cours d’eau sur les rives duquel les iris s’épanouissaient. Puis m’en suis retournée vers le nid avec l’espoir que maman se soit levée. Que nenni j’ai malgré tout revu le mâle
qui descendait la rivière, les ailes en corbeille avant de s’envoler.
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Par colmar-city le 8 Mai 2012 à 16:00
La poule d’eau fait partie de la famille des Rallidés comme la foulque marcoule. Elle fréquente les mêmes milieux, plans et cours d'eau, comme la foulque marcoule mais son aspect et même son comportement est très différent. Elle est plus discrète et ne s'éloigne guère des berges où elle est prompte à se réfugier dans la végétation ou les enrochements.Sa robe est brun noir nuancé de verdâtre dessus. Le rouge de son front et de la base de son bec à pointe jaune, constituent, avec les raies blanches sur les flancs, des critères d'identification faciles. Ses pattes ne sont pas palmées. Sur terre elle est plus agile que la foulque. La poule d'eau ne s'immerge à peine que pour se soustraire à un danger.
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Par colmar-city le 6 Mai 2012 à 16:00
La foulque macroule est souvent prise pour une poule d'eau par les promeneurs non avertis. Elle est facilement reconnaissable à son écusson frontal et son bec blancs très visibles, ce d'autant plus que cet oiseau nage souvent à découvert sur les plans d'eau, même urbains. On ne lui prête guère attention tant elle est omniprésente sur nos étangs.
La foulque, au plumage gris anthracite, a un aspect trapu de canard. Elle plonge parfaitement sous l'eau pour se nourrir. Sur terre elle se déplace de façon lourdaude. C’est une excellente nageuse bien que n'ayant pas les pieds palmés. Elle n’aime pas voler. Pour y parvenir, la foulque est obligée de prendre un élan d'une vingtaine de mètres en courant sur l'eau. C'est à la nage et par immersion que la fuite s'opère en priorité.
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Par colmar-city le 29 Avril 2012 à 16:00
Hier samedi je suis retournée au bord de la Lauch dans ce qui fut autrefois le quartier des maraîchers. Il en existe encore quelques uns mais leur territoire envahi par les constructions rétrécit à vue d’œil. C’est dans ce coin de verdure que les cygnes ont élu domicile. Ils ne sont pas seuls, quelques canards et une poule d’eau en ont fait autant. J’ai trouvé le mâle au nid. Je l’ai reconnu à la protubérance plus grande sur le
haut du bec. La femelle était plus loin, en aval de la rivière. Elle faisait sa toilette sur la rive, à l’ombre. Il faisait très chaud, le thermomètre frisait les 30°, chaleur torride pour un mois d’avril. Dans l’eau des poissons nageaient en ban faisant une ronde. Ils étaient bien visible grâce aux ombres projetées sur le fond. Un couple de colvert, crut que j’apportais quelque nourriture et nagea vers moi. Puis retourna dans l’ombre des plantes à larges feuilles qui bordent la rive. Une poule d’eau s’ébrouait dans l’eau. Puis se percha sur une branche nullement dérangée par ma présence.
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