• Petit chaperon rouge ou petite naine comme dit Lucie ?

    Le premier jeudi du mois le club des aînés de Riquewihr se réunissent. Cette fois les membres se sont retrouvés au restaurant pour déguster un repas succulent offert par le club. Dans l’après-midi ils ont rendu visite à la doyenne du club. Ensuite la joyeuse bande est allée chez Lucie qui depuis toujours collectionne poupées, nounours, chouettes,

    Petite elfe ou fée ? Petite elfe ou fée ?

    canards, grenouilles, tasses anciennes en porcelaine et autres bibelots. Le rez-de-chaussée de sa maison est un réel musée pour chineurs qui rechercheraient l’objet convoité. Lucie  vient de fêter ses 88 printemps, elle est en pleine forme et espère  toujours agrandir sa collection. J’y ai vu deux bibelots que j’ai photographiés en pensant très fort à Lilwenna.


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  • Lors des marchés de Noël à Kaysersberg il y a toujours une exposition à thème. Il y a plusieurs années c’était "Raconte moi il était une fois…" dont voici l’illustration d’un conte de Grimm : La pluie des étoileshttp://i51.tinypic.com/suvh8n.jpg

     

    Il était une fois une pauvre orpheline qui ne possédait que ses vêtements et une miche de pain. Elle était partie seule sur les routes et rencontra un pauvre homme qui la supplia de lui donner son pain, ce qu’elle fit de bon cœur. Un  peu plus loin, un enfant grelottait de froid faute de lainage. Elle lui donna le sien. Un autre enfant, un peu plus loin, lui demanda sa robe qu’elle donna également. Elle arriva dans une forêt sombre et froide où un autre enfant surgit et lui demanda sa chemise. La bonne petite la lui remit en pensant : “Il fait nuit, personne ne me verra.” Ayant ainsi tout donné, elle se retrouva dépouillée et seule au monde. C’est alors que des étoiles d’or se mirent à tomber du ciel sous forme de beaux écus et qu’une belle chemise de lin vint remplacer les vêtements qu’elle avait généreusement donnés. Sa bonté fut ainsi récompensée, elle ramassa les écus et fut riche et heureuse toute sa vie durant.


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  • Le Hohneck est le deuxième sommet vosgien avec 1362 m.

    Une légende raconte que lors de la retraite de Russie par les troupes de Napoléon et de l'invasion de la France par les troupes étrangères, vivait dans une chaumière, sur les flancs du Hohneck, un charbonnier avec sa femme et ses trois enfants. Les Cosaques qui occupaient la région avaient décidé de pourchasser les résistants et massacraient la population. Lorsqu'ils rentrèrent le soir après une journée de travail en forêt, le couple découvrit dans leur maison leurs enfants assassinés. La femme mit alors ses plus beaux habits, remplit son panier de pommes de terre et y ajouta quelques fleurs d'aconit qu'elle cueillit en descendant vers le Collet où campaient les Cosaques. Arrivée au campement, elle leur proposa de leur faire à manger. Le lendemain il n'y avait plus que des cadavres de Cosaques autour du feu, et au fond de la marmite on pouvait voir les fleurs bleues d'aconit.  L’aconit est une plante extrêmement toxique, pouvant facilement entraîner la mort.


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  • A l’aube des temps, vivait dans une contrée de hautes montagnes une peuplade appelée Bekrydes. Leur souverain avait établi sa cour dans la plus vaste grotte connue des hommes: Lombrives.

    Hercule, de passage dans cette région, tomba follement amoureux de Pyrène, la très belle fille du roi. Mais, appelé par d’autres travaux, Hercule dut quitter sa jeune amante. Restée seule, Pyrène s’aperçut qu’elle attendait un enfant et n’osant pas se montrer à son père, elle s’enfuit. Au cours de sa fuite, un ours se jeta sur elle, la griffa et déchiqueta son corps. Pyrène de douleur hurla. Hercule entendit l’écho de ses cris et, franchissant cimes et torrents, accourut au secours de sa belle dont il retrouva le corps déchiqueté. Pyrène fut enterrée au coeur de la grotte de Lombrives. Au cours de l’hommage qui lui fut rendu, Hercule prononça ces mots: "Afin que ton nom, ma chère Pyrène, soit conservé à jamais par les hommes qui peupleront cette terre, ces montagnes dans lesquelles tu dors pour l’éternité s'appelleront dorénavant Pyrénées.”


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  • Le serpent d'eau de la Mossig 

    La nuit, près de la Mossig (rivière d'Alsace), on voit entre les herbes la tête d'une très belle femme qui appelle les passants.

     

    Ceux qui l'entendent sont aussitôt charmés par sa voix de cristal. Mais lorsqu'ils s'approchent du ruisseau, c'est un fabuleux serpent orné d'une tête de femme qu'ils découvrent. La bête est longue, visqueuse, repoussante et douée d'une force inimaginable. Le serpent fouette les curieux à grands coups de queue et les précipite dans la Mossig, à l'endroit où les eaux tourbillonnent et sont profondes. De ceux qui voulurent approcher la tête de femme nul n'est jamais revenu.


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