Samedi je me suis promenée au bord de la Lauch.

J’étais à la recherche des cygnes que j’avais photographiés au mois de mai.

Clic pour voir  Je ne les ai pas trouvés.

J’ai bavardé un moment avec la personne qui les nourrit.

Elle m’a dit qu’ils venaient de partir, elle n’a pas vu dans quelle direction.

Elle m’a également dit qu’un des petits était mort.

Il  reste quatre jeunes qui avaient bien grandi. J’ai longé le cours d’eau vers aval. À part quelques plumes blanches et quelques colverts les cygnes n’étaient pas visibles.

Je me suis contentée de photographier les hibiscus européens qui bordent la propriété d’un maraîcher ainsi que les hémérocalles qui s’épanouissent au bord du chemin.

Finalement il s’est avéré que les propriétaires du jardin familial nourrissaient les cygnes.

Ces derniers reconnaissaient leurs voix et réagissaient aux paroles.

Grâce à une branche avec laquelle j’ai abaissé les hautes herbes

j’ai pu faire des photos de la petite famille qui

picorait graines et insectes délogés par les piétinements des parents.

À un moment donné le mâle a déployé ses ailes et

a chassé violemment les canards qui s’approchaient.

Cette bagarre s’est fait trop vite pour que je puisse la mettre dans mon APN.

Alors que je longeais la rive droite de la Lauch à la recherche des cygnes une gente dame qui s’affairait dans son jardin m’a interpelée.

« Si vous cherchez les cygnes, ils sont sur la rive un peu plus loin après le jardin suivant. »

Pas facile de les voir. La rive sur laquelle je me trouvais était bordée de joncs et de hautes herbes tant et si bien que les oiseaux étaient invisibles.

Papa ouvre la marche

Affrontant hautes herbes et orties j’ai fini par apercevoir un adulte qui se nettoyait.

Alors que j’écartais les joncs pour faire une photo le mâle s’est mis à l’eau.

Très vite il fut suivi par la femelle et les cygnons.

La petite famille a descendu la rivière et a passé devant moi.

J’ai essayé de les suivre. Ils se sont arrêtés à la hauteur du jardin familial où travaillait la personne qui m’avait interpelée.  

 Là encore les prendre en photo n’était pas évident. Mais j’ai fait pour le mieux.

Maraîchers sur leur embarcation à fond plat

Autre belle journée et nouvelle balade au bord de la Lauch dans le quartier des maraîchers.

Vieux quai des lavandières

C’était samedi de la semaine dernière.

J’aime flâner dans ce coin colmarien loin de la circulation.

Le quai des lavandières est devenu privé

Tout au début de ma flânerie j’ai bavardé avec un couple qui promenait son chien.

Rive gauche de la Lauch

Il retenait une chienne perdue.

Rhododendron dans le jardin d'un riverain

Une belle bête aux yeux bleu clair, la chienne était mouillée, elle s’était certainement jetée à l’eau pour chasser un canard ou autre volatil.

La rivière vue du pont

Heureusement que son collier portait le numéro de téléphone de ses maîtres.

Ces derniers furent appelés et leur fils vint récupérer l’animal.

Couple de colverts

Je lui ai demandé l’âge et la race du chien.

Une poule d'eau

Il ignorait âge et race mais connaissait son nom : Capsule. J’ai poursuivi ma promenade à la recherche des cygnes et de leurs petits.

Quelques cerisiers sauvages poussent au bord de l'eau

Cette année le couple a fait le nid sur un bras mort de La Lauch près du pont Saint-Pierre.

Un endroit inaccessible pour ceux et celles qui n’habitent pas la maison voisine de l’endroit. Durant ma balade j’ai rencontré la propriétaire de cette maison.

Plantation de choux

Elle m’a dit que le couple avait 10 œufs dont certains n’ont pas éclos. Elle m’a montré les photos sur son portable. J’ai fini par trouver les cygnes et les cinq cygnons rescapés.

Je vous les présenterai un autre jour.

Durant la balade que j’ai faite au bord de la Lauch j’ai eu le bonheur de rencontrer une cane et ses sept petits. Dans un premier temps je l’ai vu filer avec, collés à elle, ses canetons nouveaux nés.

Au lieu de longer la rivière en aval comme je le fais d’habitude,

je l’ai longée en amont avec l’espoir de revoir la femelle colvert et ses petits.

J’ai fini par l’apercevoir près d’un saule pleureur. Les canetons la suivaient d’un seul bloc.

Elle a passé par deux fois devant moi. Elle semblait attendre que je lui jette quelques miettes.

Hélas je n’avais rien à lui donner. Je suis restée sous l’arbre sans bouger.

Dame canard est montée sur la rive suivie de ses petits.

La petite famille est venue jusqu’à mes pieds.

J’ai vraiment regretté le manque de nourriture pour ces petites boules de plumes.

Finalement maman cane et ses petits sont retournés à l’eau.