Le château du Laber dit Manoir de la Digue est visible depuis la route.

Il est entouré d’un parc, est proche de l’océan

et depuis ses fenêtres la vue devait être belle.

Dommage que ce bel édifice soit laissé à l’abandon.

Aurélien, submergé par l’émotion,

a conduit sa compagne

sur les chemins de son adolescence.

Il a fait de nombreuses photos qu’il m’a offertes

pour me montrer en détail l’endroit où il a vécu

durant une année avec d’autres curistes de son âge.

Lorsqu’Aurélien est arrivé sur ce lieu chargé de souvenirs

il était peiné de voir que l’endroit semblait abandonné.

Le kiosque à musique était envahi par des lianes grimpantes,

le parc laissé aux hautes herbes.

Il a fini par trouver une jeune fille qui s’avéra être une étudiante.

Elle lui donna la permission d’entrer dans le bâtiment

vu qu’il y avait été scolarisé durant un an.

Vue sur les environs depuis les étages

Elle l’a renseigné : « une partie du bâtiment a été restaurée

pour en faire une résidence pour étudiants,

les curistes sont reçus à l’hôpital ».

Aurélien et sa compagne ont donc parcouru les étages, visité les salles.

Aurélien s’est fait guide : « Voici mon ancien dortoir, ma salle de classe, on jouait dans le parc, regarde le panier pour le basket est toujours accroché au mur, etc. »

Une visite pleine d’émotions.

Lorsque mon neveu était adolescent il a passé une année dans un établissement de cure situé à Roscoff.

Autant qu’il s’en souvienne son nom était Le Laber et se trouvait à côté, voire sur le domaine du Château de Laber dit Manoir de la Digue.

C’est donc tout naturellement qu’il a voulu retourner sur les traces de son enfance.

Il pleuvait le jour de son arrivée sur les lieux et, oh tristesse, le domaine était en bien mauvais état.

Malgré tout il a fait de nombreuses photos que je partage avec vous.

Un peu d’histoire : la famille Laurent fit construire le château en 1890 en pierres de Keravel d’après les plans de Girault. Le travail fut confié à M. Pétel. Devenue veuve Madame Laurent épousa le colonel Geoffroy.

Le couple adopta un garçon qui se noya aux écluses de la digue en 1900 alors qu’il avait 12 ans. Madame Geoffroy en perdit la tête, on dut l’hospitaliser.

Elle mourut en 1902.

Mes neveux ont passé une semaine en Bretagne.

Ils ont logé au camping d’Erquy.

Chaque jour ils ont fait de nombreuses balades.

Ils ont terminé la troisième journée sur la plage du Portuais non sans laisser une trace de leur passage.

La plage est située en plein cœur du site classé du cap d’Erquy.

Elle doit son statut de plage sauvage par le fait que ce ne soit pas une des plages d’Erquy les plus accessibles.

Il faut un peu la mériter et crapahuter.

L’effort fourni, on y trouve alors une tranquillité

et une douceur au goût de paradis sur une plage de sable fin longue de 300 m.

Environnement naturel garanti : pins, fougères, bruyère, et dunes rivalisent de beauté.

On a souvent l'impression d'y être seul au monde.

Le vallon qui aboutit à la plage est lui aussi un régal pour les yeux.

Source : Plage du Portuais

Mes neveux ont passé la deuxième journée de leur séjour breton à flâner sur la commune d’Erquy.

Ils ont ramassé des coquillages et des crustacés sur la plage.

Ils ont admiré et photographié les diverses embarcations qui voguaient sur les flots.

Ils sont allés sur les rochers qui surplombent les ports de plaisance.

Ils ont assisté au coucher du soleil.

Ils ont vu la pluie tomber sur l’horizon

et assombrir lentement le ciel.

Finalement ils sont restés jusqu’à la tombée de la nuit.

Ils ont vu les lumières de la ville s’allumer

ainsi que celles des phares.

Ils ont mis tout cela dans leurs APN

et m’ont donné les photos.

J’en partage quelques-unes avec vous.