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    Durant les jeux olympiques la neige se laissait désirer. Il faisait bien doux pour l’époque. Les plantes de mon amie ont pris de l’avance et de nombreux bourgeons montraient le bout de leur nez. Mais voici que le froid et la neige ont repris le dessus. Les jeunes pousses ont toutes gelées. Nanook (ours blanc dans la langue inuit), ne craint pas cette chose blanche qui mouille les pattes. Recueilli en Guadeloupe il y a une bonne dizaine d’années, il coule des jours heureux en Colombie Britannique.


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  • Place des Dominicains




    Puits du XVIème siècle sur la Place des Dominicains.


    Œuvre de Jean-Jacques Waltz datant d’avant guerre (1934).



    colmar 011Le même endroit aujourd’hui.

    Bien que le puits soit toujours en place je trouve que l’endroit a perdu de son charme.


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  • piscine de l'hôtel splendid  Malgré tout j’ai rejoint mon homme. Comme j’avais du mal pour m’habituer à la grosse chaleur j’allais tous les jours au bord de la piscine de l’Hôtel Splendid. Cet établissement appartenait à des amis chers et je m’y trouvais bien. C’était là que descendaient tous les "envoyés" de mission avant de trouver de quoi se loger ou d’intégrer le logement mis à leur disposition : consuls, coopérants, etc. Il m’arrivait, évidemment, de parler avec eux lorsqu’ils se détendaient au bord du bassin. C’est ainsi, qu’un jour, j’ai fait la connaissance d’un professeur de nationalité française. Ce cher homme était agrégé de lettres, il était dans l’île depuis plus d’un mois et cherchait désespérément une maison pour loger sa famille qui devait le rejoindre avant la rentrée scolaire. Bien qu’il n’avait jamais enseigné en maternelle, il avait postulé pour le poste proposé par l’éducation nationale. Il s’était imaginé que, sous le soleil des tropiques, la vie serait agréable et peu chère vu le revenu moyen d’un Haïtien. Il était loin de la réalité. Les loyers pour les étrangers étaient très chers. Finalement il est retourné en France sans remplir sa mission. Il n’a jamais été remplacé.


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  • flamboyant Mon époux est retourné en Haïti en 1975. Sa mère, qui craignait qu’il disparaisse comme son époux avait disparu, refusait qu’il revienne avant. Jamais belle maman avait parlé de l’état de dénouement dans lequel elle se trouvait. Elle aurait pu vivre dans l’opulence avec les revenus des métairies, les loyers perçus pour les locations diverse etc. Elle avait plus de 120 filleuls qui vivaient de ses largesses. Elle jetait l’argent par la fenêtre de sa chambre pour les mendiants qui la sollicitait. Il était temps que quelqu’un prennent les choses en mains. A la même époque, dans le cadre de la coopération franco-haïtienne, l’éducation nationale cherchait un professeur pour instruire les élèves de l’école normale, section école maternelle, de Port au Prince. Voulant rejoindre mon époux j’ai donc postulée pour ce poste. Il m’a été refusé sous prétexte que j’étais une femme, qu’en Haïti je serai forcée de laisser mon salaire pour nourrir toute la famille. C’est ce que la France pensait des Haïtiens. Pas joli, joli à mon avis. J’avais pourtant bien précisé que mon salaire resterait en France, mon époux pouvant, plus que largement, subvenir à mes besoins.

    Je vous conterai la suite demain…


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  • Il s’agit de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.




    Deux éléments particulièrement remarquables sont situés dans le bras sud du transept.
    Le pilier des Anges, construit vers 1230, est le pilier central de la salle et porte douze sculptures de toute beauté : la première rangée représente les quatre évangélistes, surmontés d'anges jouant de la trompe. Le groupe supérieur comprend le Christ, assis, entouré d'anges portant les instruments de la Passion.

     













    Dans cette même salle, il faut remarquer la statue d'un homme, accoudé à une balustrade. La légende raconte qu'il s'agit d'un architecte concurrent de celui ayant construit le pilier des anges, prouesse architecturale de l'époque. Il aurait prétendu que jamais un seul pilier ne pourrait soutenir une si grande voûte et attendrait pour voir le tout s'effondrer.


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