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    La maison espagnole : son nom rappelle qu’au temps de sa construction, fin 15ème début 16ème ,la franche comté venait de passer à la couronne d’Espagne

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    La Tour des Echevins :

    ancien Hôtel de Ville,

    érigé au 15ème siècle,

    par les "Bourgeoise" de Luxeuil.

    À la fois tour de guet,

    lieu d’assemblées et

    symbole des libertés communales.

    Actuel Musée Municipal.

     

    La maison du cardinal Jouffroy : Vaste demeure patricienne du début du 15ème siècle, agrandie au 16ème siècle. Le cardinal Jouffroy, abbé de Luxeuil et conseiller de Louis XI y naquit en 1412. Louis XI, Louis XV, ses filles, Madame de Sévigné, Lamartine y séjournèrent. Le balcon de pierre passe pour le plus ancien conservé en France.

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    Maison du Bailli

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     La maison du Bailli :  bel exemple de style gothique flamboyant 15ème siècle, elle fut au 17ème la demeure d’un bailli (juge abbatial) qui lui laissa son titre. Elle abrite le Musée M. Baumont et la Bibliothèque municipale. Les fenêtres de style flamboyant sont les derniers reflets de l’art gothique 15ème début 16ème.


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  • Pour «La carte de France des paysages» gérée par Canelle.

    http://i43.tinypic.com/2049kg.jpgLuxeuil les Bains fut le siège d’une célèbre abbaye fondée par Saint Colomban, moine irlandais, passé en France en 590 avec douze religieux de son monastère. Une des caractéristiques de la règle de Colomban était l’emploi généreux du fouet. La basilique Saint Pierre fut rebâtie au 13ème siècle à l’emplacement de la première chapelle fondée par le saint en 590. L’abbatiale bénédictine est devenue église paroissiale après la Révolution. Elle est de style 

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    romano-gothique. Sur les trois clochers initialement prévus, un seul subsiste. Il a perdu un étage et son toit pyramidal détruit par la Fronde de 1680. L’église est enserrée au sud par les bâtiments de l’ancienne Abbaye. Au 16ème siècle, les abbés firent édifier un palais, remanié au 18ème siècle : actuelle Mairie. http://i40.tinypic.com/6o0tqt.jpgLe cloître a été reconstruit au 15ème siècle de style gothique. Dans l’église on peut voir la pierre qui bouchait l’accès au caveau des moines. Les hautes verrières, d’exécution moderne, relatent dans une série de médaillons, la vie des saints de Luxeuil. L’autel en bronze doré a été réalisé en 1865.(Diapositifs de juillet 1994)


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  • Histoire du costume du Moyen Âge au XXème siècle

     

    Le casaquin : au début du XIXème siècle, pour se protéger du froid, la paysanne met une petite camisole très courte, très échancrée, fermée par des agrafes. Les manches sont longues et étroites en bombasin noir, plus tard en soie noire ou de couleur. L’échancrure de cette petite veste s’orne souvent de rubans ou de smocks. Vers 1860, on porte le casaquin long et boutonné jusqu’au cou. http://costumes.alsace.voila.net/sundgau2/sundgau_casaquin.jpgChez les protestants, il est fendu jusqu’aux hanches et cache tout le haut du corps. Il fait disparaître le plastron, la collerette et les rubans d’épaules. Les ecclésiastiques sont contents.Mais le casaquin est inesthétique, inélégant alors on porte un châle à longues franges pour le couvrir.

    Le châle : est grand, décoratif, chaud. Avec ou sans franges, décoré ou non, il se porte noué ou pas.

    La houppelande : le costume alsacien ne comporte pas de manteau mais une houppelande noire, longue, matelassée avec épaules et un capuchon souple orné d’un petit nœud de soie noire moirée.

    Les dessous : Les paysannes ne portent pas de culottes sous leur ample jupe mais de lourds jupons.

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    Coiffe ancienne posée sur un châle en tissu moiré deux teintes (cuivre et vert), on aperçoit aussi une partie du tablier (bleu) et le haut du plastron

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    Superbe plastron, corselet en velours noir à motifs rouges, tablier violet noué sur le devant, châle en tissu noble deux teintes (or et cuivre).

    Les jupons : sont très coquets, brodés, colorés en flanelle rouge, violette ou fleurie, ils sont garnis de rubans de soie rouge. Ces rubans de garniture dépassent le bord de la jupe. Par temps de pluie, les jupes sont rabattues sur la tête et lors des travaux des champs, elles sont enroulées autour de la taille. Aujourd’hui les jupons sont associés aux culottes, ils sont en lin ou en coton garni de dentelles ou de broderies.

    Les bijoux : vers 1860 les bagues de zinc, de plomb sont à la mode avec des motifs naïfs et symboliques (cœur, ancre, mains enlacées). Elles sont argentées ou dorées, serties de verroterie de couleur. On les achète à bas prix aux "Messti". Il arrive que ces dames portent un collier de corail. En général, les femmes de confession catholique mettent une belle croix d’or sur la collerette ou sur le châle. Celles de confession protestante mettent une croix huguenote avec la colombe.

    Les gants : faits au crochet, voire tricotés, sont blancs ou noirs selon les circonstances. Ils sont en quelque sorte signe de richesse.


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  • Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i44.tinypic.com/1hzek2.jpg

     Vue et Perspective du château de Versailles et d’une partie de la Ville, du côté du potager.

    Gravure de pierre Menant (1716)

    Cette gravure montre le château et la ville de Versailles au début du règne de Louis XV. Le château a trouvé son aspect extérieur définitif et ne changera plus jusqu’à la fin de la monarchie. Des hauteurs de la butte de Satory nous surplombons, à droite, le Potager du Roi qui conserve intactes les divisions par murets telles que les avait créées la Quitinie sous Louis XIV. http://i39.tinypic.com/2cofl7r.jpgAu-delà du potager commence la ville de Versailles avec le couvent des Recollets dont on voit le clocheton de la chapelle. L’énorme masse rectangulaire du Grand Commun fait la liaison avec le château dont les cours débouchent sur la Place d’Armes.Vu du côté sud , le château déploie ses lignes horizontales que rompent seulement les hauts toits de la Chapelle Royale avec son gracieux campanile que Louis XV fit abattre en 1765. http://i39.tinypic.com/ab724k.jpgÀ gauche la Pièce d’Eau des Suisses où seule la blanchisseuse de la reine a le droit de laver, prolonge l’Orangerie encadrée par les Cent-Marches. Les services des Bâtiments ont toujours eu beaucoup de soucis pour l’entretien de l’orangerie afin de la préserver des infiltrations d’eau. Mais tous les ans, en juillet, on y cueillait les fleurs d’oranger destinées au roi et à la famille royale. Le parc possède encore les ifs taillés et les hautes charmilles qui disparaîtront lors de la replantation du parc au début du règne de Louis XVI, en 1775.


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