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Ill à Sundhoffen
Mardi il n’a pas plu je suis allée faire une balade en voiture à la recherche de quelques paysages à photographier. Il ne faisait pas très beau. Cette fois point de hérons,
Ill à Sundhoffen
ni de cygnes, encore moins de faisans…juste une pie sur un portail, un vol de pigeons s’abattant sur un silo de maïs, un chien qui aboyait au passage de la voiture. Je me suis arrêtée à Sundhoffen un village de la plaine à quelques km de Colmar.
Ill à Sundhoffen vue en amont
Ill à Sundhoffen vue en amont En traversant le pont de l’Ill j’ai remarqué que la rivière était bien haute. Les arbres qui la bordent avaient les pieds dans l’eau. Plus loin, à Logelheim, en amont de la rivière, deux techniciens mesuraient le débit du cours d’eau.
Ill à Logelheim
Appareil pour mesurer le débit
Je les ai observé durant un moment avant de m’en retourner à Colmar.
Un peu plus loin vue sur la forêt au nord-ouest
Vue sur Logelheim à l'est
Le plus étonnant dans tout cela c’est qu’on est en hiver, qu’il n’y a pas de neige, que les jeunes pousses pointent leurs nez verts dans les champs.
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Histoire du costume du Moyen Âge au XXème siècle
Le plastron et le devantier : Pour les femmes de confession protestante le plastron cache l’échancrure plus ou moins grande du corselet. Il est richement décoré avec des motifs populaires ou décoratifs. Pour les femmes de confession catholique, il est raide et triangulaire. Plus petit que le plastron il se nomme devantier. Il est recouvert de tissu soyeux fleuri, damassé, brodé ou décoré avec des rubans plissés. Plastron et devantier servent de cachette pour les billets doux, les mouchoirs, brin de romarin pour ne pas s’endormir durant les offices religieux, etc.
Plastron du Pays de Hanau datant du XIXème siècle.
Plastron du XXème siècle garni à l'ancienne
Le tablier : fait partie de tous les costumes.Pour les protestants il est blanc. A la campagne il se met pour aller aux champs, à la danse, à la maison pour les travaux domestiques, il est suspendu dans l’alcôve pourfaire les lits. Pour les catholiques, le tablier est généralement blanc pour les fêtes religieuses, les processions, il est symbole de pureté pour les jeunes filles.Il est en tulle, en guipure avec des petits plis. Les rubans amidonnés se croisent dans le dos et se nouent joliment sur le devant. Vers 1830 les tabliers changent de couleurs et de tissus. Ils sont rayés, chatoyants, en soie de chine, taffetas plissés, froncés, brodés de petites fleurs ou de guirlandes de petits bouquets de fleurs des champs, de bouquets tricolores. Le tablier des riches paysannes à marier sont retenus par une épaisse cordelette en soie noire, terminée par un gros gland dont les nœuds multiples indiquent le nombre de terres inclus dans la dot
Tablier du Pays de Hanau datant du XIXème siècle.
Tablier du XXème siècle brodé à l'ancienne.
Les bas : blancs sont tricotés main. Sous les jupes courtes des femmes protestantes, cela est d’un bel effet. Les points tricotés sont variés avec des motifs empruntés à la vie quotidienne : éclair, moucheron, petit serpent, chaîne de montre, gaufrier, pattes d’oies, plume de paon. Ces bas mettent en valeur les mollets des danseuses aux "Messti" (fêtes du village). Lorsque les jupes se rallongent on ne décore plus que le bas des bas. On les tricote durant la veillée. Dès la scolarisation les enfants apprennent les points les plus difficiles et les cousent bout à bout comme échantillons. Aujourd’hui les bas sont le plus souvent tricotés à la machine.
Les chaussures : A la fin du XVIIIème siècle on porte les chaussures Louis XV garnies de petits nœuds. Puis le soulier Empire découpé, presque sans talon avec une boucle ou un nœud. En 1870 des ballerines très basses, très découpées garnies de velours ou de taffetas de couleur, ou d'une boucle. Elles sont essentiellement portées avec les jupes courtes. Ensuite les chaussures deviennent plus hautes, lacées avec un nœud de taffetas rigide. Les jupes longues ne nécessitent pas de chaussures ornées. Les femmes portent donc bottines ou souliers simples lacés, voire des sabots pour les travaux des champs.
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Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits. Gravure de Nicolas De Lespine représentant les Cours, Avenues et Ecuries de Versailles en 1683.
C’est le 6 mai 1682 que le Roi et la Cour s’installent définitivement à Versailles. Cette gravure montre l’animation des cours du château, un an plus tard. La foule se presse dans la Cour Royale (le bassin au premier plan est œuvre d’imagination) : carrosse ayant les « honneurs du Louvre », gardes suisses avec leurs uniformes de la Renaissance. La Cour des Ministres, séparée de la Cour Royale par une grille, ouvre sur la Place d’Armes d’où partent, en patte d’oie, les trois avenues donnant accès au château. À gauche l’avenue de Saint-Cloud, au centre l’avenue de Paris et à droite l’avenue de Sceaux. On voit à gauche entre l’avenue de Saint-Cloud et l’avenue de Paris, la Grande Écurie et derrière, le bâtiment du Chenil. À droite, entre l’avenue de Paris et l’avenue de Sceaux, la Petite Écurie et derrière, l’hôtel de Conty. Les écuries furent construites en 1679 et 1682 par Jules Hardouin-Mansart. La Grande Écurie renfermait les chevaux de main et la Petite, les carrosses et les chevaux de traits. A l’arrière plan se dresse, de façon quelque peu exagérée, la butte de Montbauron où sont installés des réservoirs servant à l’alimentation des fontaines du parc.
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Pour la communauté Un petit coin de ciel de Mary gérée par Alba nature avec l’espoir que mes ciels seront appréciés par elles et tous les visiteurs du blog.
Journée riche en péripéties : tout d’abord au réveil le ciel est uniformément gris. Seule nuée blanche : la fumée qui sort de la cheminée du voisin. Ensuite, aux alentours de midi, une petite éclaircie d’une dizaine de minutes, puis le ciel reprend son aspect de grisaille soutenue. Mais aujourd’hui c’est aussi l’anniversaire de mon plus jeune frère, pas si jeune que ça car son compteur affiche 57 années. Aujourd’hui c’est aussi le nouvel an chinois qui entre dans l’année du dragon. Alors bon anniversaire à tous ceux et celles nés un 23 janvier et bonne année à tous ceux et celles qui fêtent l’année du dragon.
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Maison natale d'André Hartmann
Comme je vous disais hier la place au bout de la Rue du Canard a été rebaptisée Place André Hartmann en l’honneur de celui qui est né dans la grande maison de maître qui borde la place.
Hartmann général du corps aérien, commandeur de la Légion d’Honneur disparu en mission aérienne le 28 avril 1951 en Indochine (Haut Tonkin).
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