Hier en revenant de la pharmacie j’ai fait une balade dans le quartier des maraîchers,
très exactement le long de la Lauch.

J’aime beaucoup cet endroit car on a l’impression d’être à la campagne.

J’ai rencontré des personnes sympas avec lesquelles j’ai papoté.

J’ai fait la connaissance de deux petits cousins, Lucien le turbulent et Adam le sage.
Tous les deux étaient intrigués par les ragondins.

Ces derniers s’attendaient à ce qu’on leur donne quelque nourriture.

Tant et si bien qu’ils se sont approchés jusqu’à mordiller les baskets de ma voisine.

Ma balade de jeudi a duré plus d’une heure.

En longeant la Lauch j’ai rencontré une famille de cygnes, j’ai entendu des poules d’eau.

Elles appelaient les petits devenus grands mais leur plumage était encore gris.
Celui des jeunes cygnes était déjà parsemé de plumes blanches.

Il faisait chaud, je me suis souvent arrêtée à l’ombre. Finalement j’ai rejoint l’endroit où tout ce petit monde aime à se reposer et quémander des gâteries aux promeneurs de passage.

Une femelle ragondin a essayé d’attraper la clé qui pendouillait au bout de la ficelle que je tenais.

 A-t-elle cru que c’était une chose à grignoter,

toujours est-il que je l’ai remarqué a temps pour la chasser.

Jeudi en revenant du médecin je me suis promenée dans le quartier des maraîchers

très exactement au bord de la Lauch. Cette rivière traverse la ville.

Mais hors les murs elle est un endroit où il fait bon se balader.

Entre les branches d’un noyer j’ai aperçu, sur l’autre rive, un magnifique jardin.

Sur le coin des rues des Clefs et Vauban la Maison Mussel Eck a un balcon remarquable dont la porte d’accès est embelli par une architecture révolutionnaire sur laquelle on peut lire 1789.

Hier en allant chercher les journaux au kiosque de la place de la cathédrale, j’ai eu le bonheur d’assister au vol des cigognes. Martin et Martine, baptisés ainsi par les colmariens, est le couple qui niche chaque année sur le toit de la collégiale Saint-Martin.

Cette année ils ont eu sept petits. Ces derniers ont atteint l’âge adulte. Depuis quelque temps, ils quittent le nid en volant de mieux en mieux. Encouragés par les craquettements des parents ils tournoient dans le ciel décrivant des cercles de plus en plus larges.