• Ma chère maman, née en 1917, se souvient de l’époque de sa scolarité. Elle vivait à Wintzenheim et fréquentait l’école des filles du village. Celle-ci était tenue par des religieuses de la congrégation des sœurs de Ribeauvillé. Maman prénommée Thérèse, avait comme voisine de classe la fille de la ferme Saint-Gilles, ferme située au pied de la ruine du Plixbourg. Certains jours, la petite Thérèse et sa copine Mathilde subissaient les foudres de sœur Ernestine. En effet, ces jours-là, les deux fillettes perturbaient la discipline. L’une s’endormait durant le cours et l’autre, jouant des coudes, tentait soit de réveiller son amie, soit de lui poser la question habituelle: “Sont-ils revenus?” Si Mathilde était fatiguée, c’est qu’elle n’avait guère dormi. Et de bien entendu “ils étaient revenus.”

    Dévalant la pente qui mène à l’entrée de la vallée de Munster, les hommes du seigneur réitéraient leurs méfaits. Ce faisant, ils passaient sur la ferme et Mathilde était réveillée par le bruit des sabots qui martelaient le toit de la maison. Certes elle ne voyait rien, mais elle pouvait entendre le son des armes qui s’entrechoquaient et bien d’autres sonorités semblables à des coups de tonnerre. Ces nuits-là, il ne pleuvait pas, et Mathilde, se blottissant au fond de son lit, attendait que l’armée fantôme retourne dans ses quartiers.

    Au Moyen Age le propriétaire du Plixbourg était un seigneur brigand. Il avait l’habitude de rançonner les voyageurs qui se rendaient dans la vallée. La ferme où vivait Mathilde était construite sur l’ancien passage qu‘empruntaient les mercenaires et leur chef. L’épouse du seigneur était originaire de Ferrette et très pieuse. Elle avait prié, sa vie durant, pour le salut de son époux. Ses prières n’auraient-elles point suffi pour sauver son mari ? Toujours est-il que dans son enfance, Mathilde entendit des bruits inexplicables. Lorsque cela arrivait, elle en parlait à sa voisine de classe, ce qui énervait beaucoup sœur Ernestine qui ne voulait pas entendre parler de fantômes.


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  • Les aquarelles, les dessins et les photographies de Charles Spindler sont un véritable bible du folklore alsacien. Celle-ci montre divers costumes de Mietesheim.

    1 Jeune homme en costume de confirmation. Ce jour là l’adolescent est habillé comme les hommes mariés.

    2 Fillettes. Leur coiffure est très bien représentée : raie au milieu, tresses nouées d’une manière bien spécifique.

    3 Jeune homme. Notez le gilet  et les boutons sur le pantalon.

    4 Petite fille en costume de fête. C’est le même que celui des grandes jeunes filles.

    5 Petit garçon. Il porte le bonnet de coton noir.

    6 Jeune femme portant la casaque et le fichu arrangés pour se rendre à l’église. 

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  • Pour finir la journée je vous offre ce diaporama. Les couleurs d'automne sont sublimées sous le soleil. Les feuilles mortes s'irisent de jaune, rouge, brun. La nature est vraiment splendide.


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    Patagonie - Rorqual - Iceberg - Alaska - Chili


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  • Cette photo a été prise dans les environs de Churchill, Manitoba. Le photographe était sûr que ses chiens huskies allaient se faire bouffer par l'ours polaire qui venait d'apparaître. Mais celui-ci est revenu toutes les nuits durant une semaine pour jouer avec les chiens.
    Cet adorable chat s'appelle Cœurala, petit cœur en alsacien. Il s'est pris d'amitié pour Sugy-Baby, le chien. Celui-ci le lui rend bien, il n'est pas rare de les voir en train de se faire des câlins. Tous deux font partie des animaux sauvés d'une mort certaine par mon amie. 

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