• Un rayon de soleil perce les nuages qui recouvrent Malcom Island. Mon ami et son époux  pénètrent dans les bois qui bordent leur propriété. Deux chiens les accompagnent.
    La mousse recouvre le sol atténuant le bruit des pas. Ils sont à la recherche de champignons.
    Mais dans cette forêt de conifères sombre et lugubre les crottes de loups sont nombreuses et le danger présent à chaque instant. Les chiens sont calmes, la cueillette se poursuit.
    Les paniers se remplissent de bolets et de chanterelles. Soudain Les chiens aboient, mes amis aperçoivent des crottes de couguar encore fraîches. Ils décident de rebrousser chemin. Malgré cette interruption la cueillette était bonne : trois kilos de précieux champignons.

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  • Meistratzheim est une ancienne bourgade aisée célèbre pour ses costumes de facture bourgeoise, ses magnifiques "soleils de dentelle" qui auréolent le visage des jeunes femmes. La calotte dorée de cette coiffe est toute rebrodée de fils d'or, de paillettes, de pierres de couleur avec dans la nuque le petit noeud du XVIIIème siècle.


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  • Ces fleurs plutôt bizarres donnent des fruits dont c’est actuellement la récolte. Sauriez-vous me dire de quel arbre et de quels fruits il s’agit ?

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  • Il y a très longtemps, alors que l’homme blanc n’avait pas encore foulé leur terre, Susitna vivait heureuse parmi son peuple, les Indiens Athabaskans. Elle était superbe et son père la destinait à un vaillant guerrier. Le pays de Susitna se nommait Alaska, ce qui dans sa langue signifiait la vaste terre, l’immense étendue. Comme toutes les filles de son âge, la jeune indienne s’éprit d’un “brave”. Plume Rouge était courageux, très agile et futé, il était le meilleur de la tribu. Mais le grand chef des Athabaskans voulait encore plus d’exploits à l’actif de son futur gendre. Il promit la main de Susitna à Plume Rouge, à condition que celui-ci parte durant les six mois de l’été, et qu’il revienne avec de nombreux récits relatant ses aventures riches en péripéties. Les Indiens aimaient se conter des histoires durant les longs mois de l’hiver arctique. Plume Rouge partit, non sans promettre à sa bien aimée de revenir avant les premières neiges. Ils se fixèrent rendez-vous au bord du grand fjord. Au moment dit, la belle Indienne attendit son fiancé. Déjà, le soleil ne montait plus guère au-dessus de l’horizon. La longue nuit de l’hiver n’allait pas tarder. Susitna était anxieuse, elle attendit très longtemps. Tant et si bien qu’elle finit par s’endormir. Les premiers flocons se mirent à tomber, la jeune Indienne dormait toujours. Le vent souffla, glaçant le corps de la jeune femme surprise dans son sommeil. Plume Rouge ne revint pas...

    Aujourd’hui encore, on peut admirer Susitna qui repose au bord du Cook Inlet, face à la ville d’Anchorage, la belle endormie porte un manteau de glace qui miroite au soleil. Susitna attend toujours le retour de Plume Rouge, son vêtement se teinte de rose, de saumon, de rouge, d’or ou d’argent selon les différentes positions du soleil.  Ceci est la légende de Mt Susitna ou "The Sleeping Lady", un massif qui ressemble à une jeune femme endormie.


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  • Ce capitaine seul survivant d'un naufrage est pour moi une énigme...J'ai toujours trouvé cela louche. Mais Haïti est le pays des choses étranges, alors il ne faut pas se "charger la tête" comme on dit la bas et continuer à vivre. D'ailleurs gain in tête chagée veut dire il travaille de chapeau, il a un grain. La vie continue son train train quotidien, tandis que mon mari s'en va vaquer à son travail d'ingénieur architecte sur la presqu'île de Labadie je vais sur la plage en bordure de la propriété, en ville ou sur un chemin quelconque à la recherche de paysages, fleurs ou événements à photographier. Où que j'aille, j'ai toujours mon appareil de photos et mon gros cahier dans lequel j'inscris les péripéties du jour agrémentées de dessins. Pour ne pas priver Elvire de son travail je ne peux pas m'occuper des tâches ménagères. C'est elle qui fait les courses au marché du Cap Haïtien. Bien qu'elle demande plus qu'elle ne paie c'est toujours moins cher que si c'était moi qui achetais les denrées. Eh oui ! les prix se font à la tête du client.  On est devenue très proche et elle me raconte tout, même ce qu'une étrangère ne devrait pas savoir au sujet des pratiques vaudoues. Cette religion ancestrale qui, selon elle, soulage les miséreux. En tout cas j'ai constaté que le vaudou en Haïti était lié au catholicisme, les grandes fêtes vaudoues étant aussi des grandes fêtes catholiques. Une des plus importante étant celle de la saint Jacques.

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