Quai de la Poissonnerie

Il a neigé cette nuit sur la ville. Ce n’était que quelques flocons qui virevoltaient dans la lumière des réverbères. Ce matin le soleil a tout fait fondre. Il ne reste que quelques plaques blanches sur le toit de certaines voitures ou sur les murs, plus rien sur les toits des maisons. On est loin du dimanche d’il y a quelques années.

Derrière le quartier des tanneurs vers la Place du 2 Février

Ce jour-là Colmar s’était réveillée sous un tapis blanc. Quelques habitants avaient sortis leurs skis et arpentaient les rues. Les enfants lugeaient. C’était merveilleux comme du temps de mon enfance où on patinait sur la Place Rapp préalablement arrosée. Le temps où je descendais la rue des Marchands assise sur ma luge en compagnie de mon frère et tous les ti gars du quartier.

Quartier des tanneurs

Je me souviens d’un hiver, il faisait beau, malgré le thermomètre qui affichait -27° mes parents m’avaient envoyée à l’école. Arrivée à la hauteur du square Hansi l’air froid m’a coupé la respiration. Mais malgré tout je suis allée jusqu’à l’Institution Saint-Jean.

Institution Saint-Jean au bord de la Lauch

Tout était silencieux je craignais d’être arrivée en retard. Que nenni la sœur portière dont le nom m’échappe m’a accueillie avec étonnement car j’étais la seule élève présente. Je suis donc retournée à la maison.