• Si Versailles m’était conté : Planche 20

    Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.

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    Vue de la Galerie des Glaces

    à l’époque de Louis XIV

    Gravure de Jean Dolivar (1641-1692) d’après Berain

    Le trône du Roi est placé sur une estrade et entouré du mobilier en argent massif : vases, guéridons de six pieds de haut à figures de femmes, tables, buires… Ce mobilier ciselé par les Ballin émerveilla toute l’Europe et proclamait la richesse du Roi. Ce mobilier au milieu duquel Louis XIV reçut les ambassadeurs de Moscovie, du Siam et de la Porte, fut fondu en 1689 sur ordre du roi pour payer les frais de la guerre de la Ligue d’Augsbourg et remplacé par un mobilier de bois sculpté et doré.

     Dans la Description de Versailles (1703)  Félibien s’exprime ainsi : « Le Grand Appartement du Roi, la Galerie, ses deux salons, étaient remplis autrefois d’une infinité d’ouvrages d’orfèvrerie qu’on n’y trouve plus aujourd’hui ; car sans parler d’un grand nombre de figures et de statues d’argent, combien y avait-il de caissons d’orangers, de bassins et de corbeilles d’argent, de brancards, de tables, de bancs de dix à douze pieds de longueur… combien de balustres, d’escabelles, de torchères, de guéridons, de cassolettes, de girandoles, de cuvettes, de seaux, de buires, de brasiers, de chandeliers et de candélabres d’un tel poids que les hommes les plus robustes ne pouvaient faire mouvoir… Dans ces ouvrages l’excellence du travail surpassait même la matière ; cependant à considérer le seul prix de l’argent qui montait à la valeur de plusieurs millions d’or, on pouvait dire qu’il n’y avait point ailleurs de richesses semblables… Durant la dernière guerre, Sa majesté a répandu libéralement dans le sein de l’Etat un amas si précieux de richesses, exemple que la postérité proposera quelque jour aux princes qui s’efforceront d’imiter la conduite et les vertus héroïques du Roi. »

    « Un petit jardinLes poules d’eau amoureuses »

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