Le costume alsacien change avec l’époque, la confession et la région,  voire la commune. Ces trois dessins de Charles Spindler montrent trois costumes pour jeune femme portés aux alentours de 1830 à Grendelbruch, commune du Bas-Rhin, dans le Kochersberg région à l’ouest de Strasbourg, dans le Sundgau, région au sud de la province. Notez que le petit nœud sur la coiffe de la jeune femme du Kochersberg et à l’origine du grand nœud actuel.

Jeune femme de Grendelbruch vers 1830

Quand j’étais enfant mon père disait que la gare était une reproduction d’une locomotive à vapeur. Que le petit bâtiment qui la prolonge était le wagon à charbon. Avec de l’imagination, l’ensemble est effectivement comparable à une vieille motrice à vapeur. L’ensemble est un monument de l’architecture wilheminienne. Construite entre 1903 et 1906, la gare a été inaugurée le 1^er mai 1907. Édifiée en briques rouges et en grès de Phalsbourg, elle présente un aspect monumental avec des éléments néo-gothiques, néo-renaissance et art nouveau (Jugendstil). L’édifice est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1984. Le nouveau parvis avec plants d’eau a été réalisé en 2004. Le tout est superbement illuminé la nuit (Clic).

Pour la communauté "Un petit coin de ciel" de Mary Ker et Alba nature avec l’espoir que mes ciels seront appréciés par elles et tous les visiteurs du blog.

Le ciel à 9h.

Le ciel à 10h.

Quelle galère pas moyen d’aller sur mon blog ni sur aucun autre d’ailleurs. Mais que ce passe-t-il ? Les blogs seraient-ils en maintenance sans préavis ? Enfin je vais essayer de mettre mon article en ligne malgré tout vu que je peux entrer dans l’administration.

Le ciel à 13h.

C'est la lutte entre le vent et les nuages. Du coup le ciel est changeant depuis ce matin. Il a même plu un moment donné.

Hier il m’était impossible de mettre un article en ligne pour la bonne raison qu’un amie d’enfance est venue me rendre visite à l’improviste. Cela faisait bien vingt ans qu’une telle rencontre ne s’était produite. Alors, pensez donc, on avait plein de choses à se raconter. Certes des échanges épistolaires s’étaient faits, mais de vive voix c’est autre chose. Merci Françoise pour ta visite et le superbe bouquet. Tu te souvenais que j’aimais les fleurs et tu m’as gâtée.

Aujourd'hui je remets en ligne un article qui date de juillet 2009. Il n'a eu aucun commentaire et pourtant il méritait qu'on le lise. Qu'en pensez-vous ?

Grand-père était bel homme, ayant reçu une éducation irréprochable. Il ne sortait jamais sans son chapeau et sa canne à pommeau d'argent. Son comportement était tel, que les gens qui parlaient de lui ou s'adressaient à lui, disaient "Monsieur le Baron". Il avait une soeur qu'il appelait tendrement "Madame la Marquise d'Argencourt". Elle était veuve. Son mari défunt avait un blason de famille qui ressemblait à celui des rois de France, lys d'argent sur fond de gueule. Moi, avec l'innocence de l'enfance, je pensais que grande-tante vivait au château d'Argencourt, si tant soit peu un tel lieu existe. Mais voilà, ce sobriquet avait une toute autre valeur, si on peut dire ainsi. En effet bien plus tard grande-tante m'a dit :

« Ma chère enfant, il est évident qu'au début du mois je suis marquise de bourse pleine et d'argent long, mais le reste du mois je suis marquise de bourse plate et d'argent court. »