• Lors de mon dernier article sur les costumes, quelques visiteurs se sont étonnés de voir à quel point le paysan des environs de Sélestat était bien habillé, et se demandaient comment il pouvait travailler avec de tels atours. J‘avais pourtant bien précisé qu’il s’agissait du costume du dimanche.


    Jadis cette journée était jour de repos, de célébration du culte, voire de fête. On mettait donc ses plus beaux vêtements. De plus dans cette région du Ried aux alentours de Sélestat le port du chapeau pour les hommes était de rigueur que ce soit au travail , à l’auberge ou le jour de repos.


    Cette fois, l ’aquarelle de Charles Spindler montre un paysan en costume de travail.


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  • Cette aquarelle de Charles Spindler montre un paysan des environs de Sélestat, commune du Bas-Rhin, portant fièrement son costume du dimanche. Ce costume a conservé le caractère des modes de 1830.


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  • En Alsace, les effets vestimentaires révélaient qui était la personne !



    Pour trouver un mari, les jeunes femmes observaient les gilets : s’il était ouvert, l’homme était célibataire, s’il était fermé , l’homme était marié ! Pour cela nos ancêtres portaient toujours des gilets fermés sur les photos !


    Pour connaître la condition sociale de l’homme, il fallait observer les boutons : si les boutons étaient en nacre, c’était quelqu’un de position élevée, et si les boutons étaient en fer blanc, c’était quelqu’un de condition modeste !


    La jeune fille à marier pouvait aussi observer la chaînette de la montre à gousset, qui dépassait du gilet, si elle était en fer blanc, la personne était de condition modeste, si elle était en argent, c’était déjà mieux, et le must était , celle en or, mais c’était vraiment plus que rare ! Les plus belles chaînettes portaient également des décorations.


    La fortune d’un homme était également évaluée selon le nombre de  boutons du gilet !

    Pour trouver la femme, la coiffe indiquait d’où elle était originaire et la couleur du jupon indiquait la religion ! la longueur de la jupe  montrait si la femme était mariée ou non ! La robe était  souvent plus courte chez les vieilles femmes que chez les jeunes filles protestantes. Les catholiques les portaient nettement plus longues : rouge pour les  jeunes filles catholiques, et plus foncée pour les femmes plus âgées, verte ou violette pour les protestantes.

     Le corselet était haut chez les cathos et échancré chez les protestantes !

    La coiffe à nœud noir , attribut des jeunes filles protestantes,  des femmes mariées et des veuves ! La coiffe des jeunes filles cathos. respire la gaieté , mais une fois mariée, elle portera elle aussi la coiffe à nœud noir , dont les pans longs sont ornés parfois de petites dentelles noires !

     Plastron et devantier servaient  de cachettes pour les billets doux, les mouchoirs, le brin de romarin pour ne pas s’endormir pendant les offices.

    Le tablier blanc était symbole de pureté chez les jeunes filles ! Le tablier des riches paysannes est retenu par une grosse cordelette en soie noire terminée par un gros gland dont les nœuds multiples indiquent le nombre de terres inclus dans la dot !

     Autrefois les effets vestimentaires révélaient qui était la personne ! Ce genre de codes était répandu dans beaucoup de régions, mais ils se sont perdus, alors qu’en Alsace, ils se sont transmis par voie orale !

     


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  • Que ce soit pour la moisson ou la fenaison les jeunes filles restent coquettes. Sur ce dessin la jeune fille porte le chapeau de paille, attribut de l’été. Notez qu’il est garni d’un joli ruban. En ce qui concerne la casaque en tissu de couleur grise, elle n’est pas portée lorsqu’il fait chaud. La jeune fille porte un "Loyala" petit tonneau qui renferme le "Schnaps" (eau de vie)  ou le bon vin qui désaltérera les compagnons de travail.


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  • Mietesheim : Jeunes paysannes

    Il faut croire que Charles Spindler aimait croquer les habitants de Mietesheim vus les différentes aquarelles et peintures qu'il a réalisées dans ce village du Bas-Rhin.


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