• Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i45.tinypic.com/2mwv7mh.jpg

     Illuminations du Palais et des Jardins de versailles le 18 juillet 1668

    Gravure de Jean La Pautre (1678-1682), en 1679

    Louis XIV, ayant quitté la capitale au début de l’année 1668 pour se rendre maître de la Franche-Comté, décida de donner à son retour une grande fête pour les dames qui avaient été privées du carnaval…

    Ce divertissement devait célébrer officiellement les conquêtes du jeune roi mais il était également destiné à plaire à la nouvelle favorite, Madame de Montespan.

    La date du 18 juillet fut retenues. Cette fête ne dura qu’une seule nuit mais fut grandiose et resta gravée dans les mémoires sous le nom du « Grand Divertissement de Versailles » et quelques années plus tard, Le Pautre fut chargé de l’immortaliser par une série de cinq gravures.

    Louis XIV, la Reine, le Dauphin, Monsieur et Madame arrivèrent de Saint-germain-en Laye pour le dîner et furent rejoints dans l’après-midi par toute la Cour.

    À partir de dix-huit heures les festivités se déroulèrent dans le parc où, sous la direction même de Colbert, Surintendants des bâtiments du Roi, différents emplacements avaient été aménagés.

    Le Duc de Créquy, Premier gentilhomme de la Chambre, était le responsable de la salle construite pour la collation dans le bosquet de la Montagne d’Eau. Vigarini avait dressé le théâtre pour la comédie à l’emplacement du bassin de Saturne où Molière et Lully jouèrent «  Georges Dandin » et le « Fêtes de l’Amour et de Bacchus ».

    Henri de Gissey avait aménagé la salle du souper à l’emplacement du bassin de Flore et Le Vau avait fait édifier la grande salle de bal au bassin de Cérès.

    Après avoir joui de ces divertissements, Le roi et la Cour, une fois le bal terminé, assistèrent à un feu d’artifice qui embrassa le château et les parterres. On voit ici le carrosse du roi au premier plan tandis que dans le lointain, toutes les fenêtres du château sont brillamment éclairées et que les rampes de Latone sont soulignées par des vases et des statues peints sur transparents et éclairés par derrière. Une dernière explosion provoqua une courte panique parmi les courtisans : milles fusées enflammèrent le ciel. «  Enfin, toutes les lumières s’éteignirent et comme si elles eussent obligé les étoiles de se retirer, l’on s’aperçut que de ce côté-là la plus grande partie ne se voyait plus, mais que le jour, jaloux des avantages d’une si belle nuit, commençait à paraître. » (Félibien)


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  • http://i47.tinypic.com/bhym0w.jpgLe château de Couches est situé sur la commune de Couches en Saône-et-Loire, en contrebas de la ville, 
    sur un replat qui surplombe la vallée de la Vieille. Il fait partie des anciennes forteresses du duché de Bourgogne
    et permettait notamment de protéger la route menant de Paris à Chalon en passant par Autun. Le château dit de
    Marguerite de Bourgogne est inscrit au titre des monuments historiques français. Les divers bâtiments datent
    des XII ème, XIII ème , XV ème et même XIX ème siècles. Le château fait partie d'un domaine viticole produisant
    des vins d'appellation Bourgogne côte-du-couchois.

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  •   Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i47.tinypic.com/f6vew.jpg

     Vue du grand trianon

    Gravure de Pierre Lepautre (1660 – 1744)

    C’est en quelques mois que Jules Hardouin- Mansart construisit «  le Trianon de Marbre » en remplacement du Trianon de Porcelaine. Le 22 janvier 1688, Louis XIV inaugura par un dîner en compagnie du Dauphin, de Madame de Maintenon et de quelques dames de la Cour ce nouveau palais qui s’élevait tel qu’il nous apparaît encore aujourd’hui.

    Il se compose de deux ailes latérales réunies par un péristyle délimitant la Cour d’Honneur et se continue sur les jardins par une longue galerie qui se termine en retour d’angles par l’aile de Trianon-sous-Bois.

    Le château est construit en pierre avec un décor de pilastres et colonnes de marbre rose du Languedoc. Il comporte un simple rez-de-chaussée surmonté de toits en terrasse qui s’ouvre directement sur les jardins par des grandes portes-fenêtres.

    Le grande équipe de sculpteurs et ornemanistes de Versailles qui viennent d’achever la galerie des Glaces travaillèrent au décor de Trianon.

    Louis XIV se plaisait au Trianon il y eut trois appartements successifs. On venait y profiter des jardins et écouter la comédie dans une salle qui occupait une aile entière sur la cour. Trianon fut le cadre de fêtes, de concerts et de soupers tout au long du règne, notamment en 1697 lors du mariage du Duc de Bourgogne avec Marie-Adélaïde de Savoie.

    C’est le 11 août 1715 que Louis XIV ressentit à Trianon les premières atteintes du mal qui l’emporta le 1er septembre suivant.

    Dès lors, Trianon devint, durant le XVIIIème siècle, un lieu de retraite pour la famille royale.


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  •  Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i46.tinypic.com/a3if0g.jpg

     Vue de la ménagerie de Versailles

    Gravure éditée chez Daumont (XVIIème siècle)

    Louis XIV renoua à Versailles avec l’antique tradition qui voulait que l’on joignit à la demeure royale un endroit où l’on abritait des animaux rares et sauvages.

     Dès 1663, alors qu’il entreprenait les premiers embellissements du château, l’architecte Le Vau fut chargé de construire dans un endroit éloigné du parc, en bordure de la route de Saint-Cyr, un vaste bâtiment entouré de cours destinées à recevoir les animaux de la ménagerie royale.

     La ménagerie de Versailles consistait en un bâtiment central, de forme octogonale, avec une grotte agrémentée de jets d’eau au rez-de-chaussée et un vaste salon octogone au premier étage. Un balcon de fer forgé ceinturait ce balcon d’où l’on voyait les sept cours en éventail rayonnant à l’entour. Ces cours étaient peuplées d’animaux et de volatiles rares achetés sur ordre du Roi dans les pays lointains ou cadeaux d’ambassadeurs. À la fin du règne, une ménagerie proprement dite renfermait dans ses cages les animaux féroces.

     Ce lieu devint un but de promenade pour la Cour. On y arrivait en bateaux par la branche sud du Grand Canal. Les artistes prirent aussi le chemin de la ménagerie : le peintre Oudry sous le règne de Louis XV y fit de nombreuses études animalières.

     À la fin du XVIIIème siècle, le public qui était admis à pénétrer dans la ménagerie, venait s’amuser à regarder les chameaux, les dromadaires, les lions, les tigres, le rhinocéros et surtout le vieil éléphant venu de Chandernagor en 1772.

     Lors de la Révolution, les rares animaux qui restaient encore à la ménagerie partirent pour le Jardin des plantes à Paris et la ménagerie, faute de soins et d’entretien, complètement abandonnée, tomba en ruines. Elle a disparu aujourd’hui.


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  • http://i47.tinypic.com/35jc9zt.jpg Situé dans le département du Jura en région Franche-Comté, le château d’Arlay est un château privé du XVIIIème siècle au pied des ruines d’un château fort du  XIIIème siècle. Il est classé monument historique depuis 1996 et ouvert au tourisme l’été. Il est connu comme le plus ancien « château-vignoble » de France. En été 1991 j’ai passé près d’un portail, hélas fermé. Je n’ai donc pas pu prendre une meilleure photo du bâtiment central. Ce dernier, en forme de U a été acheté par Elisabeth-Pauline de Gand, comtesse de  http://i50.tinypic.com/sn2ps0.jpg

    Vignoble jurassien

    Lauraguais, héritière de la forteresse des Princes d'Orange située sur la colline dominant le château. Madame de Lauraguais fit construire deux pavillons, à usage d'écuries, situés de part et d'autre du bâtiment principal. Elle aménagea le parc ainsi que la fontaine du fer à cheval, et fit construire la glacière. Tous ces travaux furent réalisés vers 1770 et devaient durer près de 10 ans.


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