• Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i47.tinypic.com/zw0ufl.jpg

    Gravure éditée chez Le Noir à Paris

    C‘est dans la cour du château de Versailles qu’eut lieu une des premières expériences aéronautiques, le 19 septembre 1783 en présence du roi, de la Reine et de la Famille Royale, et d’une foule immense que les gazetiers estimèrent à plus de 120 000 personnes. Louis XVI du balcon de sa chambre, Marie-Antoinette installée sous une tente installée sur la terrasse de l’aile gauche de la cour, regardent Monsieur de Mongolfier présenter sa nacelle ornée des chiffres du Roi dans la Cour des Ministres. Dans la nacelle avaient été placés trois animaux : un mouton, un coq et un canard. Le ballon s’éleva et prit la route du sud; après huit minutes de vol, sa course s’arrêta à trois kilomètres de Versailles au carrefour du bois des Hubies. Les animaux furent retrouvés indemnes et le mouton eut l’honneur de la messagerie royale où il fut gardé « pour le premier animal qui ouvrit la voie des airs ». Les expériences se multiplièrent ensuite. Pilâtre de Rozier, le premier des aéronautes, s’envola de Versailles en compagnie du chimiste Proust le 23 juin 1785 en présence de la Famille Royale et du roi de Suède Gustave III en visite à Versailles, dans une nacelle qui, cette fois, portait le nom de la Reine, et qui accomplit douze lieues après quarante minutes de vol.


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  • Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i49.tinypic.com/ra3oqt.jpg

     Gravure de Jacques Rigaud (1681-1753) :

    Vue du château de Versailles au XVIIIème siècle prise de la grande avenue entre les deux écuries.

    Encadrée par les bâtiments des deux écuries royales, l’avenue de Paris débouche, face au château, sur la vaste Place d’Armes. Cette gravure montre l’animation aux abords du château, encombrés d’ouvriers toujours attachés à une nouvelle construction, de cavaliers et de nombreuses voitures et carrosses amenant les visiteurs au palais. La ville de Versailles fut reliée à la capitale par de nombreuses voies d’accès toujours très fréquentées. Dès 1669, louis XIV institua un service de messageries entre Paris et Versailles avec trois sortes de véhicules : le carrosse (la place coûtait plus cher les jours où le roi habitait le château), le coche et la carriole à deux roues.

     http://i47.tinypic.com/35a9o39.jpgCette gravure du XVIIIème siècle montre que ces moyens de transports n’ont pas changé : à gauche nous voyons le lourd coche à seize places tiré par quatre chevaux qui faisait deux voyages par jour. En outre Versailles restait toujours ville d’étape pour les diligences partant vers la Normandie ou vers la Bretagne.


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  • Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.

    http://i44.tinypic.com/11i0bkl.jpgGravure de Louis Surugue (1686-1762) d’après Parrogel en 1723 :

    Arrivée du carrosse royal devant les grilles de l’Escalier des Ambassadeurs à Versailles.

    Né en 1710, Louis XV parvient à sa majorité le 16 février 1723 et cette gravure montre l’arrivée du cortège de carrosses amenant le Régent et les hauts dignitaires venant présenter leurs compliments au jeune souverain installé à Versailles depuis le 15 juin 1722.

    http://i40.tinypic.com/34652z4.jpg Les grandes grilles dorées du temps de Louis XIV s’ouvrent devant le carrosse royal occupé par le duc d’Orléans, régent, qui mourra le 2 décembre suivant au château de Versailles.


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  • Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.

    http://i40.tinypic.com/96ggg6.jpgGravure éditée par C. Allard, à Amsterdam :

    Vue et Perspective du Château et du Jardin de Versailles

    Cette gravure montre un état intermédiaire dans la construction du château qui peut être daté de l’année 1683. en effet, Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), petit neveu de François Mansart (1598-1666), ayant pris la succession de Le Vau, mort en 1670, a déjà entrepris la construction des deux grandes ailes qui allaient se développer en façade sur le parc.

    À gauche, l’aile du midi est déjà indiquée (terminée en 1682) alors qu’à droite l’aile du nord n’est pas encore commencée (elle est construite en 1684). Les bâtiments du côté de l’entrée ont leur aspect définitif, notamment la façade de la Cour de Marbre qui est rehaussée d’un étage à trois fenêtres.

    Les cours sont remplies du va-et-vient des courtisans. La foules se presse aux abords du palais, au milieu des soldats dont nous voyons les faisceaux d’armes préparés pour la parade dans l’avant-cour des Ministres.

    Dans le lointain se développe le parc où les bosquets déjà tracés encadrent le parterre de Latone. Le domaine qui ne compte plus aujourd’hui que 815 hectares comprenait sous l’Ancien Régime : les jardins délimités par le château et le grand canal, le Petit Parc qui couvrait près de 1 700 hectares, réservé aux promenades en calèches et le Grand Parc où l’on pouvait chasser sur environ 6 000 hectares compris dans une enceinte de quarante-trois kilomètres.

    Cette gravure montre bien l’ordonnance de ces jardins de part et d’autre d ‘une grande perspective est-ouest placée dans l’axe du château, encadrée par deux allées parallèles et coupées à angle droit par trois autres allées.


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  •  Parmi les trésors que contient la bibliothèque de mon époux Jacques se trouve un volume intitulé : Découverte de Versailles . Je ne me souviens plus comment il a acquis cette merveille en 45 planches, numérotée et réalisée par les éditions Hier& Demain sortie de l’impression le 15 février 1974. Toujours est-il que je partage avec vous quelques extraits.http://i39.tinypic.com/15cc4yt.jpg

    Gravure de Jean Le Pautre (1618 – 1682) en 1676 : Première journée des Fêtes de 1676

    Ayant bénéficié des embellissements de Le Vau, le château de Versailles fut le cadre, en 1674, des grandes fêtes célébrant la seconde conquête de la Franche-Comté définitivement rattachée à la France. Les fêtes se déroulèrent du 4 juillet au 31 août 1674 durant un long séjour de la Cour venue de Saint-Germain.

    Ces festivités durèrent six jours qui eurent successivement pour cadre la Cour de Marbre, Trianon, le salon de la Ménagerie, la grotte de Théthys, le Canal et divers salons de verdure installés dans les jardins.

    C’est durant ces fêtes de 1674 que furent donnés l’opéra "Alceste" de Quinault, "Le Malade Imaginaire" de Molière, "Les Fêtes de l’Amour de Bacchus" de Lulli et l’ "Iphigénie" de Racine.

    Le Pautre fut chargé par le Roi d’immortaliser ces fêtes par une suite de gravures. Celle-ci représente la première journée. Après la collation donnée dans le bosquet du Marais, le Roi, la Famille Royale et la cour assistent dans la Cour de Marbre illuminée aux bougies à la représentation de l’opéra de Quinault. La Cour de Marbre est transformée en scène par un plancher surélevé. Les fenêtres, les balcons et les grandes lignes des façades sont soulignées par plusieurs rangs de bougies et de gobelets d’huile enflammée. Le rang d’orangers servait de coulisses. La fosse des musiciens sépare la scène du public entassé sur des gradins et encadrant le Roi, la Reine, la Dauphin assis face aux acteurs, avec sur les côtes, sur des chaises, Monsieur, Madame et les Princesses.

    Le samedi 28 août un souper fut servi sur une table octogonale dressée autour d’une colonne de lumière dans la Cour de Marbre.


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