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Simulation de ce que sera la basilique en 2026

À propos de Gaudi « A partir de 1910 les années sont dures pour lui : décès de sa nièce, sa seule famille avec son père mort en 1906.

Gaudi est resté célibataire, il n'a approché sans succès qu'une femme en 1884, Josefa Moreu, institutrice.

Plusieurs de ses amis décèdent  ainsi qu'Eusebi Guell son mécène.

La crise économique de 1915 paralyse le chantier.

"Mes grands amis sont morts. Je n'ai pas de famille, ni de client, ni de fortune, ni rien. Donc je peux me livrer entièrement au temple".

Il s'y consacrera effectivement totalement allant même jusqu'à s'installer à la fin de sa vie dans l'atelier de la Sagrada Familia.

Fervent croyant, devenu ascète, ne se souciant plus de son aspect, lorsque Gaudi se fait renverser par un tramway le 7 juin 1926 il est pris pour un mendiant et n'est pas secouru immédiatement. C'est seulement le lendemain que le chapelain de la Sagrada Familia le reconnait, mais il est trop tard. Gaudi décède le 10 juin et le 12 juin une foule immense se presse pour ses obsèques.

La Sagrada Familia a traversé un siècle de guerres, de révolutions, de progrès, de changement de mœurs. Elle émerveille, elle étonne, elle déconcerte, elle rebute, elle révolte, c'est une pure œuvre d'art.

Elle a son propre style, celui de Gaudi poursuivit par les six architectes qui lui ont succédé, le dernier Jordi Bonet y travaille depuis 1985. »

Extraits tirés de l’article paru en 2012 dans Voir-ou-Revoir