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    Dans la première moitié du XIIIème  siècle, profitant de l'affaiblissement des Hohenstaufen, les ducs de Lorraine auraient pris possession du château. Celui-ci est confié aux sires de Rathsamhausen puis aux Hohenstein qui y règnent jusqu'au XVème  siècle.

    Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 2/2

    Coup d’œil dans le puits

    Devenu un repaire de chevaliers brigands, le château est conquis et incendié en 1462 par une coalition regroupant les villes de Colmar, Strasbourg et Bâle, fortes de 500 hommes et de pièces d'artillerie.

    Les restes du Haut-Koenigsbourg sont alors confiés à la famille des Thierstein en 1479, qui le reconstruisent et améliorent ses défenses en l'adaptant à l'artillerie.

    Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 2/2

    Aperçu de la cour

    Ils font bâtir, sur le côté ouest, un bastion formé de deux tours d'artillerie et d'un mur-bouclier, dotés de murs puissants. La basse cour est protégée par deux tours en fer à cheval et des courtines avec des murs épais. Le château est entouré d'un premier mur de protection afin de gêner la mise en batterie de l'artillerie ennemie.

     

    En 1517, le dernier des Thierstein, croulant sous les dettes, s'éteint. La famille n'ayant pas de descendance, Maximilien Ier rachète le château. Ni l'empereur ni les propriétaires successifs ne feront face aux coûts d'entretien, d'autant que le premier ne finance pas les seconds pour ces réalisations. Source Wikipédia

    Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 2/2

    Vue depuis l'escalier en colimaçon

     
     

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  • Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 1/3

    Afin de renforcer le pouvoir des Hohenstaufen en Alsace, Frédéric le Borgne crée une ligne de défense et pour cela, il fait construire de nombreux châteaux et certains d'entre eux sur des terres qui ne lui appartiennent pas.

    Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 1/3

    La porte d'entrée

    On dit de lui qu'il a constamment un château accroché à la queue de son cheval. Il aurait fait construire en toute illégalité le château du Haut-Kœnigsbourg sur les terres confiées aux moines de l'abbaye de Lièpvre.

    Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 1/3

    La herse

    En 1147, Eudes de Deuil, moine de Saint-Denis presse Louis VII d'intervenir auprès du roi Conrad III de Hohenstaufen afin de réparer cette injustice. C'est la première mention du château dans un document écrit.

    Haut-Koenigsbourg : Un peu d’histoire 1/3

    À cette date, le site comportait déjà deux tours permettant de surveiller la route d'Alsace du nord au sud, l'une appartenant à Conrad III, l'autre à son neveu Frédéric de Hohenstaufen dit Barberousse, futur empereur du

    Saint-Empire romain germanique. Le nom de Königsburg (château du roi) apparaît dès 1157. Source Wikipédia

     
     

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  • Ne touche pas à mon Alsace

    Entrée nord de Colmar, photo DNA

    Les couleurs historiques de l’Alsace le Rot un Wiss (le rouge et blanc) ont fait leur apparition sur  plusieurs monuments de la région : sur la statue de la Liberté à l’entrée de Colmar, le Schweissdissi (littéralement : l’homme qui sue) hommage aux travailleurs, à Mulhouse. Tout ceci en signe de protestation contre la fusion avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne.

    Ne touche pas à mon Alsace

    Schweissdissi à Mulhouse, photo DNA

    Nombreuses ont été et sont les manifestations contre cette fusion : le port de la coiffe à grand nœud noir, signe de deuil, autocollants "Touche pas à mon Alsace"  sur les véhicules et panneaux sur les ronds-points à la frontière, brassards de deuil sur les panneaux à l’entrée des villes et des villages. Hélas tout ceci pour rien semble-t-il. Que peuvent les "petits" contre les "grands" ? 

     
     

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  • Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    Hagenbach est située sur le lit de la Largue, rivière du Sundgau et affluent de l'Ill.

    Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    C’est là que nous a menés la sortie après le déjeuner au Glockabrunna.

    Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    Le but, visiter l’atelier d’art de Michel Lieby. Ce dernier fabrique des vitraux, des crédences etc. avec l’aide de son fils.

    Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    Son épouse n’est pas en reste elle s’occupe du magasin où sont vendus des petits objets tels que cendriers, accroche-cœur, colliers etc. réalisés par les hommes.

    Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    Une porte avec un paon (porte ouverte)

    Père et fils nous ont donné de nombreuses explications.

    Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    Le même porte fermée

    La visite fut agréable. Si vous passé dans le coin n’hésitez pas à leur rendre visite.

    Hagenbach (68) : Chez un vitrier d'art

    Voir leur site en cliquant sur l'image ci-dessous.
    Cliquez sur l’image

     
     

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  • Balschwiller (68) : Zum Glockabrunna

    La sortie « carpes frites » avec le club de Bennwihr nous a conduits à Balschwiller petite commune du Sundgau. Très exactement au bord de l’étang du "Glockabrunna" friterie qui

    Balschwiller (68) : Zum Glockabrunna

    Le drapeau alsacien

    sert un repas gargantuesque dit à volonté. Le tout suivi d’un tour de chant en alsacien donné par le patron et sa fille. J’ai parlé avec cette jeune femme et ai découvert une

    Balschwiller (68) : Zum Glockabrunna

    alsacienne pure et dure qui ne veut rien savoir d’Internet. D’ailleurs le drapeau alsacien (le Rot un Wiss) qui flotte à l’entrée de l’établissement aurait dû me prévenir.

    Balschwiller (68) : Zum Glockabrunna

    Le lavoir restauré au cœur du village a été construit en 1881

    J’ai appris que, durant la guerre les cloches du village avaient été cachées dans le puits de l’endroit ce qui explique le nom : Glockabrunna (puits des cloches). 

     
     

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