• Les aurores boréales sont l’un des plus beaux phénomènes naturels. Elles sont produites par l’activité du Soleil et du champ magnétique terrestre. La surface du soleil propulse dans l’espace des particules subatomiques, tels que protons ou électrons et une grande quantité de ces éléments arrivent dans l’atmosphère terrestre. Une réaction avec des atomes d’oxygène et d’azote commence. Ces atomes deviennent lumineux et produisent des voiles de lumière colorée.

    En Alaska, les croyances à leur sujet varient d’une tribu esquimaude à l’autre. Comme elles font un léger bruit en se déplaçant certains eskimos s’en servent pour faire peur aux enfants qui se réfugient vite dans leur habitat. D’autres pensent qu’à leurs pieds on trouve des friandises, leurs enfants, au contraire, sortent des maisons pour les poursuivre. Cette dernière croyance ressemble fort aux pots d’or qu’on trouve aux pieds des arcs-en-ciel.


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  •   Aventure en Alaska : rencontre avec les loups 10/10

     

    Honey pet m'observe, elle reste près de moi durant mon escapade vers les toilettes et retour. Le lendemain, j'en parle à mes compagnons... Tous de conclure que l'animal, que j'ai nourri durant plusieurs jours, est allé chercher le reste de la meute. Les jours suivants nous faisons la popote pour les loups afin qu'ils reprennent des forces. La louve est très maigre, il y a des chances que ses congénères le soient aussi. Honey pet n'est pas loin durant le jour. Elle somnole soit dans un buisson ou dans un autre.




    La nuit elle monte la garde sous ma fenêtre.


     

    Le temps passe. Un matin, une louve plus petite l'accompagne, certainement une jeune de l'année précédente. Lentement mais sûrement, toutes deux sont présentes durant les journées. Il arrive que Honey pet s'approche vraiment très près. Un jour, alors que j'étais assise  sur le sol devant la cuisine, j'ai senti son souffle sur mes doigts. Malgré cette relation bien spéciale, jamais plus je suis sortie de nuit. Normal car, bien que discrets, les autres membres de la meute ne sont pas loin.
    La preuve, tous les matins la grosse marmite, remplie la veille de nourriture, est vide.


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  • L'émotion est vive dans la cuisine, mais on finit tous par rejoindre la cabane dortoir. Je suis de celles qui ont besoin de faire un tour aux toilettes durant la nuit. Il fait très sombre lorsque j'en éprouve le besoin. Sortir pour rejoindre la cabane réservée à cet usage me paraît téméraire. Je jette un coup d'oeil par la fenêtre grillagée de ma chambre. Je distingue la forme sombre de la poubelle, le lac qui miroite sous le clair de lune. J'entends un léger froissement de feuillage, à peine audible mais tout proche. Honey pet est couchée sous ma fenêtre. Elle a entendu ma respiration. Elle se dresse et hurle dans la nuit. Je vois plusieurs formes qui s'enfuient, dont une qui me semble énorme comparée aux autres. Un grand loup noir renverse la poubelle dans sa fuite. Tous se dirigent  vers l'arrière du campement. Je me hasarde sur le pas de la porte.  

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  • J'annonce à mes amis que le loup est en train de manger le saumon pêché par les garçons durant la journée. Cette scène se répète le lendemain. En somme, je nourris l'animal qui y prend goût. Puis plus rien durant deux jours. Honey pet a disparu. Le shérif nous rejoint pour le dîner. Nous sommes six, installés dans la cuisine en train de déguster notre repas lorsque des hurlements sonores se font entendre. J'avais entendu les hurlements des loups dans le film : Docteur Jivago. Mais maintenant, dans la réalité, c'est bien plus intense. Mon corps est parcouru par des frissons. Seul homme du groupe, le shérif saute de sa chaise, l'emporte et la cale sous la poignée de la porte. Aurait-il peur à ce point ? Je me dirige vers une des fenêtres pour voir ce qui se passe. Honey pet nage vers nous, elle a du mal car le courant est fort. Sur l'autre rive, quatre louveteaux arpentent la plage de gauche à droite. Les hurlements se font craintifs puis s'arrêtent lorsque la louve arrive sur notre rivage.

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  • Après ma toilette, je veux sortir pour rejoindre le dortoir. La porte réparée est assez dure à ouvrir. Mais malgré mes efforts elle s'entrouvre à peine. Je regarde par la fenêtre de droite, je ne vois rien, sauf des broussailles et le lac. C'est pareil par la fenêtre de gauche, des hautes herbes et l'autre lac. Rappelez-vous, le campement est situé sur une langue de terre qui sépare presque deux lacs. Un étroit passage subsiste, le courant y est très fort. On dirait qu'un lac se déverse dans l'autre. Comme je n'arrive pas à sortir, j'appelle au secours. L'Indien et Sonny arrivent les premiers sur le pas de la porte du dortoir. Ils rient de bon coeur, disparaissent, puis reviennent avec mes amies. Ils ont tous des ustensiles, ils battent tambour, font du bruit.

    « Ca y est, tu peux sortir ! Le loup a décampé. Il était assis sur le pas de la porte. »



    Le loup qui par la suite s'avérera être une louve me suivait à l'odeur. N'étais-je pas la première personne qu'elle avait surprise et reniflée ! Le lendemain je la vois tantôt somnolant près d'un buisson, une autre fois très proche au bord du lac dans lequel je trempe les pieds, l'eau est trop froide pour s'y baigner. La journée passe en farniente. Je lis. Je rejoins Sonny et de son ami indien qui pêchent. Je reste dans le canot afin de surveiller leurs arrières.




    Je les prends en photo avec mon petit Kodak. Le soir, je suis la dernière à sortir de la cuisine, m'étant proposée pour faire la vaisselle. Et là, devant la porte au grillage anti-moustique, Honey pet qui me regarde.  La louve est très maigre. Pour l'éloigner, je cherche un morceau de saumon que je jette aussi loin que possible. Je profite du fait qu'elle se dirige vers cette manne pour sortir et rejoindre le dortoir.


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